L’agence sanitaire mondiale de l’ONU s’inquiète de la situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus en Afrique. A cause des résistances à la vaccination et surtout de la percée de nouvelles variantes de la Covid-19.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 15 décembre 2021.
Selon Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le nombre de cas double tous les cinq jours. Mais il n’y a aucune assurance d’atteindre un taux vaccinal de 70 % avant 2024. C’est la barre nécessaire pour contrôler la pandémie, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Si la pandémie a touché près de 9 millions de et fait près de 225.000 décès sur le continent, il demeure que l’OMS est surpris que le nombre de décès reste faible.
Toutefois, il y a certitude qu’après Delta et Omicron dont on avait redouté les ravages sur l’Afrique, ce qui n’a pas été le cas, l’on assistera à d’autres variantes encore plus agressives et mortelles.
« Au total, plus de 2.700 cas d’Omicron ont été signalés dans 59 pays à travers le monde, dont 11 pays africains comptant pour 33 % du nombre global de cas, selon l’OMS. Toutefois, la part de l’Afrique ne cesse de diminuer et l’Afrique du Sud n’est plus en tête des cas d’Omicron dans le monde », selon l’OMS.
Pour l’agence sanitaire des Nations Unies, le combat réside dans la vaccination. Il va falloir fournir à l’Afrique plus de vaccins, renforcer le dispositif de prévention et de contrôle sanitaire, et encourager les populations à demander la vaccination.
Bon à savoir, le variant Omicron du nouveau coronavirus semble se propager plus vite que le variant Delta, notamment dans les milieux où il y a transmission communautaire. Les symptômes seraient moins sévères et l’effet des vaccins moins efficaces.
Augustin Roger MOMOKANA