
Suite aux catastrophes naturelles qui ont endeuillé des familles aussi bien à Dschang qu’à Santchou en août dernier, le préfet de la Menoua a pris une importante décision pour sécuriser la vie des citoyens.
La décision du préfet du département de la Menoua vise à sécuriser la vie des populations, à lutter contre les constructions anarchiques sur l’étendue du département et surtout à « renforcer les mesures de prévention des risques » dans son unité administrative.
Deux importantes dispositions sont contenues dans l’arrêté préfectoral. La première disposition « interdit les constructions anarchiques sur les flancs de collines et les lits d’eau ». La deuxième disposition relève que la pratique de l’agriculture doit être à au moins 50 mètres du lit d’eau.
L’arrêté du préfet du département de la Menoua couvre toute l’étendue du département de la Menoua. Ce qui parait éloquent, c’est que près de nous, dans la ville de Dschang, des catastrophes naturelles sont en préparation du fait des activités humaines notamment sur l’exploitation du Lac 8, en contrebas du Lycée bilingue où des habitations sont carrément construite sur le lit d’eau, et au niveau du Signal où une carrière d’exploitation de pierre a vu le jour depuis bientôt deux ans, dans l’indifférence des autorités administratives et municipales.
Si le préfet passait par le Lac 8, s’il allait vers Rimbow nulle doute qu’il prendrait d’autres mesures, plus drastiques si tant est qui veut réellement prendre des mesures lutter contre les catastrophes naturelles.
Dans la nuit du 04 août dernier, des inondations provocant des d’eau de leur lit et l’effondrement des montagnes et la mort de plusieurs personnes dont des enfants et des adultes, ravageant au passages des plantations, des écoles, déciment des troupeaux de bétails, notamment à Dschang, à Fossong Wentcheng, à Santchou et à Fondonera.
Augustin Roger MOMOKANA