
Madame Simone Gbagbo libre depuis le 8 août
L’amnistie accordée par le président ivoirien Alassane Ouattara à l’ex-Première Dame Simone Gbagbo n’est pas du goût de la CPI. Elle le fait savoir au gouvernement ivoirien.
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé un appel en direction du gouvernement ivoirien pour demander que l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo qui vient de bénéficier, au même titre que 800 autres personnes poursuivies pour la crise postélectorale de 2010-2011, d’une amnistie accordée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, lui soit livrée.
« La Cour s’attend à ce que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire s’acquitte de ses obligations en vertu du Statut de Rome en exécutant le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo. La justice pour les crimes internationaux les plus graves énumérés dans le Statut de Rome est un élément important pour parvenir à une paix durable », insiste la CPI dans cette nouvelle déclaration.
«Madame Simone Gbagbo fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la «Cour »), qui est toujours en vigueur ; (…) elle doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n’a aucun impact sur les procédures devant la CPI », explique la CPI.
L’ex-Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Simone Gbagbo, a recouvré sa liberté mercredi dernier, conformément à l’amnistie accordée par le président Alassane Ouattara à 800 personnes impliquées dans la crise postélectorale de 2010-2011.
Simone Gbagbo avait été condamnée en 2015 à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010- 2011.
Crédit photo : kewoulo.info
Avec http://abidjantv.net