
Rentrée scolaire 2018. Photo d'illustration
Lundi 3 septembre était jour de la rentrée scolaire sur l’étendue du territoire national. Des millions d’élèves ont ainsi repris le chemin de l’école. Cette corvée sera longue de neuf mois.
Les élèves du primaire et du secondaire du sous-système francophone ont effectivement repris le chemin de l’école lundi 3 septembre pour le compte de l’année scolaire 2018/2019.
Aussitôt ouvertes les portes, les élèves ont été installés. Pas de temps à perdre. L’école est sur le rail qui durera 9 mois.
Malheureusement la reprise n’a pas été effective dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest confrontées à la sécession voulue par des jeunes se revendiquant Ambazoniens. Dans ce sous-système anglophone, seule la métropole de Bamenda aurait ouvert ses portes, sous la haute protection des forces de défense et de sécurité.
L’école camerounaise s’ouvre cette année bombée de quelques grandes révolutions : le paiement des frais de scolarité se fera non plus au guichet de l’économe du lycée ou du CES, mais à partir du téléphone portable ; tandis que la philosophie et les langues nationales font leur entrée tonitruantes en Seconde A.
Selon un communiqué radio presse du Ministre des Enseignements secondaires (MINESEC), « l’opération de paiement électronique des contributions exigibles et frais d’examen pour le compte de l’année scolaire 2018/2019 a été lancée et s’étendra jusqu’au 31 décembre 2018 ».
Ledit communiqué rappelle que la CAMPOST, Express Union, MTN Mobil Money, et Orange Money sont les opérateurs retenus pour le paiement électroniques des frais en question.
« Les agents financiers ayant déjà perçu des frais de scolarité des élèves, sont tenus d’effectuer de nouveau le paiement auprès de l’un des opérateurs susmentionnés », précise le MINESEC.
Augustin Roger MOMOKANA