
Photo des journalistes du PIDA. Joseph KAPO à Addis Abeba
Les journalistes membres du Réseau Pida doivent mieux assurer la visibilité du Programme de Développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Pour cela ils ont été conviés les 5 et 6 novembre à Addis Abeba en Ethiopien à un atelier sur les réseaux sociaux.
Organisé par la Commission de l’Union Africaine en collaboration avec le NEPAD et le GIZ, les travaux se sont articulés autour : des réseaux sociaux et leur importance pour les journalistes, Facebook et Twitter : une importante plateforme pour les journalistes, les débats sur le journalisme en ligne et l’écriture, l’utilisation des réseaux sociaux en journalisme.
Face à la prolifération des Fake News l’Ua et ses partenaires ont jugé nécessaire de renforcer davantage les compétences des professionnels des médias à travers des enseignements. Afin non seulement de leur rappeler l’obligation de vérification des informations puisées sur les réseaux sociaux, mais aussi de souligner la nécessité d’une bonne maitrise des réseaux pour la vulgarisation des activités du PIDA et toute autre information. Selon le cyberjounaliste ivoirien Hartman Ncho d’Afrikmag.Com : « cette formation va m’aider à maitriser les réseaux sociaux. Ils me permettra d’avoir plus de connaissances pour la collecte et le traitement des informations ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture, à travers une présentation sur le PIDA, Yagouba Traore l’un des responsables de la Communication de l’Union Africaine, a précisé : « La nécessité de créer un cadre de régulation pour le secteur des TIC » qui se caractérise par de nombreuses défaillances. Emboitant ainsi les pas au Facilitateur des travaux Laban Cliff Onserio, qui propose aux hommes et femmes de la presse : « de faire recours désormais à Facebook, Twitter pour davantage assurer la visibilité des projets PIDA. Avec un accent particulier sur la publication des vidéos de qualité ».
Selon Sophia Nesri Program Managers : « Les infrastructures concernent les routes, les Tic, l’Energie .Nous sommes un peu inquiets, les journalistes du PIDA deviennent de moins en moins actifs. L’insuffisance des ressources ne justifie pas que vous soyez peu actifs sur le site Web. On a un nouvel Ambassadeur PIDA, on verra comment mieux communiquer avec lui pour une meilleure visibilité des projets». Des projets qui feront l’objet d’une grande attention du 28-29 novembre 2018 au Zimbabwe à l’occasion de la Semaine du PIDA 2018 dont les termes de références ont été présentés aux participants à l’hôtel Intercontinental qui a abrité la rencontre.
En marge de cet atelier de deux jours, un voyage de presse a été organisé à Assosa, pour qu’ils découvrent le Grand Barrage de la Renaissance.
Joseph KAPO Addis-Abeba envoyé spécial