
La nouvelle dynamique politique au Cameroun
L’élection présidentielle d’octobre 2018 sera retenue comme l’année d’une nouvelle dynamique politique au Cameroun. En effet cette édition a révélé au grand public deux personnages qui ont motivé plusieurs compatriotes à s’intéresser à nouveau à la chose politique.
Nous avons eu un Maurice KAMTO plus déterminé que jamais aucun autre opposant ne l’avait été en 2011 à battre campagne et gagner le cœur des camerounais. Avec lui, plusieurs acteurs de la société civile se sont intéressés directement à la politique locale et nationale. L’un des éléments marquant de sa stratégie a été la forte implication des jeunes dans son équipe officielle de Campagne. À cet effet il y a eu la création de la Task force KAMTO 2018 (coordonnée par JEAN BONHEUR TCHOUAFA) qui précédait toujours MK dans les villes devant abriter des meetings du MRC. L’Académie de la Renaissance est également une autre innovation dans le paysage de l’opposition camerounaise.
D’un autre côté, nous avons eu un Cabral LIBII qui a gardé la même vision sociale et politique qu’il avait depuis l’Université. En moins de 2ans, il a eu le mérite de créer un mouvement qui a séduit la population camerounaise. Face à la forte mobilisation et implication de son mouvement, il obtiendra l’investiture du parti politique UNIVERS pour candidater à la présidentielle. Notons également que ce jeune surnommé « Macron Camerounais » a battu un grand record, celui d’obtenir un pourcentage de 6% à sa toute première candidature.
Il est clair que ces deux figures ont motivé plusieurs compatriotes à s’engager en politique, en laissant dernière eux le fallacieux prétexte de membre de la société civile quoique aussi importante. D’aucun me reprocheront d’avoir mis côte à côte KAMTO/LIBII car des cybers miliciens font de leurs mieux pour opposer ces deux hommes dans l’unique but de distraire l’opinion.
Qu’il s’agisse du MRC, due l’UNIVERS, ou des autres partis politiques, ils mènent le même combat : la libération du Cameroun de la gérontocratie, des braquages économico-politiques et de l’inertie.
La vérité, celle que le RDPC refuse de reconnaitre, c’est que tout le monde ne peut jamais appartenir à une même parti politique, sauf si à nous ramener à l’époque du parti unique.
AGUEGUIA KEUMEZE IVAN, linguiste