
Le grand débat national en France
Emmanuel Macron aux yeux du peuple Français était devenu la peste. Tellement sa côte avait dégringolé. Il n’a été l’aimé des Français que le temps de s’installer à l’Élysée. Après il a accumulé des casseroles. Jusqu’à ce que ne pouvant plus supporter certains de ses concitoyens arborent les gilets jaunes pour envahir les rues.
« À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un grand débat national sur quatre thèmes qui couvrent des grands enjeux de la nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté ».
La crise est si profonde qu’il faille revoir un certain nombre de choses, dans le but de recréer le consensus entre le peuple et ses dirigeants. La France c’est la France, constatons-nous. Elle sait être réactive lorsqu’il le faut.
Paul Biya peut imiter Macron sur ce point. S’il a véritablement le souci de voir les choses se calmer dans les régions anglophones du Cameroun. Cela ferait du bien à tous, surtout au Cameroun, notre cher et beau pays.
Le Paul Biya d’aujourd’hui n’est pas loin du Macron d’hier. Un Chef d’État qui laisse pourrir la situation dans son pays, jete de l’huile au feu. Ce n’est pas cela l’avenir. Il doit sortir de son palais pour échanger avec son peuple. Cela ne lui prendrait pas une semaine. Souvenez-vous ! Un jour on dira de vous, mon cher Président, que vous avez apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun. Cela est votre vœu le plus cher. Si vous ne prenez garde, on pourra plutôt dire le contraire. Il est celui qui a plongé le Cameroun dans la merde. Celui qui a fait reculer le Cameroun de 40 ans. La France nous parle :
« Depuis quelques semaines, les maires ont ouvert leurs mairies pour que les citoyens puissent commencer à exprimer leurs attentes. Notre pays va désormais entrer dans une phase plus ample et lancer sur l’ensemble du territoire, des débats locaux, afin qu’un grand dialogue national s’engage entre tous et que chaque citoyen puisse y contribuer ».
Lorsque j’ai vu Macron échanger avec les maires de France, mes larmes ont coulé. Pourquoi cela est-il impossible dans mon pays ? Non il faut que notre Président comprenne que l’enjeu c’est la proximité, le dialogue direct et inclusif dont on parle tant, sans que le feu de s’éteigne dans le NOSO.
L’objectif du grand débat national ouvert cette semaine en France c’est d’envisager des solutions pour l’avenir du pays sur quatre problématiques majeures : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, l’organisation de l’État et des services publics.
Augustin Roger MOMOKANA avec www.gouvernement.fr.