
CLASSEMENT 2019 DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DES ETABLISSEMENTS DANS LES UNIVERSITES DU CAMEROUN
Le ministre de l’Enseignement supérieur a procédé lundi 22 avril à la publication des résultats de l’enquête et du palmarès des Établissements des universités d’État du Cameroun.
Basée sur les critères « assurance-qualité universitaire », l’enquête a concerné 48 établissements au sein des 8 universités d’État.
Si l’IUT (institut universitaire des technologies) de Douala a remporté la médaille d’or, empochant une prime de 150 millions FCFA, la FLSH (faculté des lettres et sciences humaines) de l’Université de Dschang a engrangé la médaille d’argent, soit 100 millions FCFA de prime. La médaille de bronze est revenue à l’ENSP (École nationale supérieure polytechnique) de l’Université de Maroua qui a empoché 50 millions FCFA.
Globalement, l’Université de Dschang s’est bien comportée dans le classement général. Alignant 03 établissements dans le top 10 de ce classement (FLSH, FSPJ, IUT Fotso Victor). Un léger progrès par rapport aux performances de l’année précédente.
Le palmarès du MINESUP loin d’être un fait anodin doit être perçu par la société comme un indice de qualité, d’encouragement, pour nos établissements facultaires et nos grandes écoles. Il pourrait aider à orienter les étudiants et les parents sur le choix des filières ou des établissements pour leurs études.
Un coup d’œil sur le palmarès 2018 et le palmarès 2019 permet de faire un double constat : d’un, en dehors de l’IUT de Douala qui conserve son rang de médaillé d’or, tous les précédents ténors ont été soufflé dans le ventre du tableau. De deux, certains établissements dont le taux d’employabilité des produits est reconnu ne pointent que dans le milieu du classement. La faculté du Génie Industriel de l’Université de Douala, l’École nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé, à titre d’exemples. Question : Quels sont les véritables critères pour ce classement ?
Pour mémoire, le Cameroun compte 9 universités d’État : Bamenda, Buea, Douala, Dschang, Maroua, N’gaoundéré, Yaoundé I, et Yaoundé II Soa. L’Université inter-État Cameroun-Congo, construit à Sangmélima, n’a pas encore reçu son baptême pour intégrer le groupe.
Augustin Roger MOMOKANA
Photo MINESUP