
L'université de Dschang annonce un Master en cybercriminalité et cybersécurité
C’est depuis Yaoundé que le recteur de l’Université de Dschang, le professeur Roger TSAFACK NANFOSSO, a annoncé jeudi 6 mai 2021, via un entretien à la Crtv, l’ambition de son institution d’ouvrir prochainement un Master en Cybersécurité et cybercriminalité au Cameroun et en Afrique.
Cet article est rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte exclusif du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 06 mai 2021.
L’Université de Dschang organise les 6 et 7 mai 2021 à Yaoundé un colloque sur la cybercriminalité. Le colloque ouvert par le Ministre de l’Enseignement supérieur, professeur Jacques FAME NDONGO, en présence du ministre des Postes et télécommunications, Minette LIBOM LIKENG, du ministre des Finances, Alamine OUSMANE MEY, est un cadre d’échanges et de discussions ouvert aux experts venus des cinq continents.
Les cybercriminels pour qui plusieurs experts et décideurs sont réunis à Yaoundé sont, dit le professeur Roger TSAFACK NANFOSSO, « sont des personnes extrêmement intelligentes, parfois très bien formées dans des universités (…) qui ont choisi d’utiliser leurs talents non pas pour le progrès, mais pour des activités criminelles. »
Face à la montée des mouvements antirépublicains dominés par les groupes terroristes, les guérillas, les États ont besoin d’une sécurité qui intègre tous les aspects techniques et de formation. D’où l’idée de l’Université de Dschang de collecter les avis d’experts dans la perspective d’une formation qui réponde aux besoins réels en matière de lutte contre la cybersécurité et la cybercriminalité.
Déjà, l’Université de Dschang n’est pas mal lotie en matière de lutte contre la cybercriminalité. L’Institut universitaire de technologies Fotso Victor de Bandjoun forme des « cybers gendarmes » suffisamment efficaces et professionnels qui, avec l’appui des spécialistes de l’ANTIC aide l’Université de Dschang et d’autres institutions à se tenir à l’abri des cyberterroristes.
Les cybercriminels s’attaquent aux données personnelles, d’État causant d’énormes dommages à leurs victimes. De nombreuses données ont ainsi volées, des comptes bancaires dévalisés, des renseignements stratégiques versés sur la place publique.
Augustin Roger MOMOKANA