
Un groupe parlementaire sous le nom « Union pour le Changement » a vu le jour vendredi 11 mars 2022 à l’assemblée nationale du Cameroun. Il est composé de 16 députés appartenant à 4 partis de l’opposition (UDC, SDF, PCRN, UMS). Ces partis n’appartenaient pas à un groupe parlementaire. Il leur a fallu se mettre ensemble pour pouvoir en former un.
La formation de ce groupe parlementaire s’inscrit en droite ligne de la Dynamique de l’Opposition et la Société Civile mise sur pied le 1er Avril 2021 à Yaoundé dans le but de proposer un code électoral alternatif consensuel.
Cette fois-ci, et conformément aux statuts de l’auguste chambre, l’Union pour le Changement s’est fixé des objectifs clairs et précis dont « être les défenseurs des intérêts du peuple camerounais à l’Assemblée nationale ; travailler pour la justice sociale et l’égalité des chances ; défendre et promouvoir le patriotisme économique ; combattre l’injustice et de tenir aux côtés des couches vulnérables et défavorisées ; veiller au rayonnement du Cameroun dans le monde ; légiférer et contrôler l’action du gouvernement dans l’intérêt suprême du peuple camerounais. »
Si l’ « Union pour le Changement » fait du bien-être des populations son cheval de bataille, il va sans dire que ce groupe parlementaire constitué sur la base de la loi n° 2014/016 du 9 septembre 2014 devrai tout mettre en jeu pour éviter les égoïsmes et les velléités de leadership qui ont eu raison de l’UNION POUR LE CHANGEMENT mise en place dans les années (1990) du multipartisme naissant.
Pour mémoire, ont signé pour le compte du Social democratic front (SDF) : honorable Joshua OSIH ; pour le compte de l’Union des mouvements socialistes (UMS) : honorable Pierre KWEMO, pour le compte du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PRCN) : honorable Cabral LIBII, et pour le compte de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) : honorable Koupit ADAMOU.
En plus, cet événement se produit alors que le gouvernement vient de déposer sur la table des députés un projet de loi visant la révision de la constitution. Dans le but d’instituer un poste de vice-président de la république. Ce pourrait être sa première bataille politique. Le RDPC trouvera désormais l’Union pour le Changement sur son chemin lorsqu’il faudra non seulement examiner les projets de lois, mais également assurer le contrôle du gouvernement.
Augustin Roger MOMOKANA