
Aucune activité n’a été organisée dans le département de la Menoua, territoire de Dschang Press Club, dans le but de commémorer la 31e Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. C’est ceci est la conséquence de l’individualisme qui caractérise les hommes de médias exerçant dans ce bout du monde.
Quelques journalistes locaux se sont déplacés pour Bafoussam où le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), section Ouest a livré et perdu (0-4) une rencontre de football contre la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), agence de Bafoussam. C’était au Stade Bamendzi.
Le département de la Menoua est l’un des mieux couverts au Cameroun, en ce qui concerne la présence des médias de tous les ordres : radios, télévision, presse écrite et presse en ligne.
« Les avancées technologiques doivent s’appuyer sur le respect de la liberté, de la confidentialité et de la sécurité des journalistes. Les réseaux sociaux, en particulier, doivent multiplier les efforts pour contrer la désinformation et les discours de haine généralisés, tout en protégeant la liberté d’expression », a déclaré Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.
Célébrée sur le thème: « La presse sous l’emprise du numérique », la journée Mondiale de la Liberté de la Presse 2022 est une invite aux journalistes à se servir positivement des avantages que leur offre l’accès au numérique. Il peut leur permettre d’améliorer leurs compétences, d’élargir leur lectorat, de nouer des relations professionnelles avec des confrères ou des organisations professionnelles à l’autre bout de la terre.
En termes d’atteintes aux libertés individuelles par les journalistes et la presse, le ministre camerounaise la Communication s’est montré plus préoccupé que jamais : « la récurrence des cas de diffamations, d’injures et autres atteintes injustifiées à l’honneur et à la dignité, sans que les victimes de telles atteintes aient la possibilité de s’en défendre, la montée en puissance des discours de haine, d’incitation à la violence et d’hostilité contre la patrie », déplore René Emmanuel SADI.
Le 3 mai a été proclamée, en 1993 par l’Assemblée générale des Nations-Unies, Journée mondiale de la liberté de la presse, suivant la recommandation adoptée lors de la 26ème session de la Conférence générale de l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) en 1991.
Selon madame la directrice de l’UNESCO, « Les journalistes jouent un rôle fondamental en nous fournissant ces informations. Ils les analysent, les vérifient et les diffusent, permettant ainsi aux individus de prendre des décisions éclairées. Le journalisme constitue donc un bien commun que nous devons défendre et soutenir en tant que tel. » A souligné Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai 2022.
Augustin Roger MOMOKANA
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