
Quel salaire aimeriez-vous gagner chez nous ? Négocier votre salaire n’est pas une mince affaire. Que ce soit dans le cadre du premier emploi comme dans le cadre d’un nouvel emploi.
Le postulant est toujours embarrassé lorsque l’employeur lui pose la question sur le salaire de sa prétention. Il tergiverse et son dossier peut atterrir dans la corbeille.
Contrairement aux domaines du sport qui recrutent sur la base des mesures de performances, les autres domaines ont de sérieux problèmes à demander un salaire qui correspond aux attentes de leur futur employeur.
L’industrie du sport, et parfois celui des arts vivants dispose de critères qui permettent d’évaluer l’employé sur des bases précises : le talent/qualification, l’expérience professionnelle, le dernier salaire, auxquels il convient d’ajouter le type de contrat, la fiche du poste, la convention collective et les projets personnels du potentiel employé.
Si le potentiel employé ne prend en compte ces éléments mesurables, il va se faire renvoyer ou alors signer pour une rémunération incertaine. Puisqu’il y a toujours des recruteurs qui surfent sur l’ignorance du candidat pour le croquer.
Une fois les éléments susmentionnés mémorisés, il ne suffit pas de réclamer un chiffre que le futur employeur ne saurait accepter. Il serait plus intéressant d’avoir une connaissance précise de la grille des salaires dans son secteur, de disposer si possible la grille de l’entreprise à la porte de laquelle vous cognez.
Ceci aura l’avantage de vous aider à ne pas faire une proposition surréaliste. Les artistes et les sportifs sont recrutés sur la base de leur cote ou indice qui est une mesure qui renseigne sur leur popularité et renommée. La cote d’un ingénieur ou d’un médecin serait alors son ancien poste, sa spécialité, son dernier employeur. Celle d’un Universitaire serait sa spécialité, ses publications, ses conférences, consultations rémunérées ou non, etc.
En conclusion, le chiffre n’intervient dans la discussion d’un contrat d’embauche qu’en tant que aboutissement de l’examen de la qualification professionnelle, de l’expérience professionnelle, de la bourse de l’employeur, même si le recruteur commence l’entretien en vous brandissant une offre financière. Il ne vous laisse pas le choix : c’est à prendre ou à refuser, sans discussion.
Augustin Roger MOMOKANA d’après des notes tirées sur LinkedIn
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