
Les patrons de laboratoires d’impression et les photographes de la Menoua étaient réunis mardi 8 février à la Maison de la promotion de la femme et la famille à Dschang dans le cadre d’une réunion de concertation sur l’avenir de la photographie.
A cette occasion, il a été question de recenser les maux qui mine la photographie et d’envisager des mesures pour assainir le milieu de la photographie que certains sont accusés de contribuer à l’extinction.
Les patrons de laboratoires photos ont saisi l’occasion pour annoncer que les prix des matières premières, papier, encre, ont connu une hausse de plus de 25% sur le marché. Pour cela, ils vont revoir le prix du tirage. Une réunion est prévue ce mardi à cet effet. Elle leur servira de cadre de discussion et d’adoption d’un nouveau tarifaire applicables aux photographes professionnels, aux amateurs et aux particuliers.
Cette annonce a été accueillie par les photographes à la fois avec des doutes et de l’espoir. « Augmentez les prix, mais utilisez du matériel de bonne qualité pour nous servir », leur ont répondu les photographes.
Pour mémoire, les photographes exerçant dans le département ont décidé en cours de se regrouper au sein d’une association. Cette mobilisation vise à trouver des solutions efficaces pour le sauvetage de la photographie.
Parmi les problèmes auxquels fait face la photographie, les artistes de la Menoua ont énoncé le chômage, l’apparition de la technologie numérique,la prolifération des laboratoires photos et autres installation de traitement et d’impression de banderoles et l’utilisation par certains comme passerelle pour financer leur business dans un autre secteur d’activité.
Augustin Roger MOMOKANA
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