« CropLife Cameroun est la branche nationale de CropLife International, association internationale des firmes agropharmaceutiques, qui promeut une gestion éthique et responsable des produits phytosanitaires. »
Le gratin camerounais de l’industrie phytosanitaire réuni au sein de CropLife Cameroun a tenu sa 37ème Assemblée générale à Dschang axée sur le logique information-échange dans la perspective de la soutenabilité de la sécurité alimentaire recherchée par le Cameroun. C’était en présence, entre autres, des représentants du ministère de l’agriculture, de l’université de Dschang, de l’IRAD.
Entre échanges, visite de terrain et sortie détente, le président Jean BIAKATH et son équipe ont bien profité de leur séjour dans la cité la plus climatique du Cameroun, emmené par Christian FOSSO, responsable de la commission communication et études de marché, par ailleurs directeur Général de Fimex International.
Au menu de cette session annuelle, « La Protection des Plantes face aux enjeux des Bonnes Pratiques Phytosanitaires ». La formule adoptée, échanges à bâton rompu, a été largement saluée et salutaire car permettant à chaque participant de pouvoir donner son avis sur une question sur la sellette.
Ainsi, les participants ont passé en revue les mécanismes et les outils qui permettent de prendre en compte le triptyque plante-sol-air qui permet de questionner la qualité des semences, le respect des itinéraires techniques, de la maitrise des produits phytosanitaires.
Assemblée générale : CropLife Cameroun s’est réunie en sa 37ème session à Dschang.#agriculture #plante #CropLife #Cameroun #Dschang pic.twitter.com/1Tx6KvQQLj
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) March 6, 2023
Par ailleurs et abordant la question de l’import-substitution, CropLife Cameroun s’accorde sur le fait que le Cameroun doit produire ce qu’il consomme, mais ne devrait pas perdre de vue qu’il a aussi besoin de répondre présent aux marchés mondiaux où l’on parle en termes de devises.
CropLife est une association qui regroupe 15 entreprises employant plus de 400 employés et représentant plus de 70% du marché camerounais de l’agropharmacie.
Outre les travaux en salle, les membres de cette assemblée générale ont visité les différents laboratoires de la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles (FASA) de l’Université de Dschang. Non seulement ils ont découvert et apprécié l’état des équipements, mais ils ont échangés avec les chercheurs sur notamment l’itinéraire de la recherche pratique, les coûts que cela implique.
« Elle [CropLife Cameroun] œuvre en faveur du respect de l’environnement, de la protection de l’utilisateur, et de la sécurité du consommateur, par une utilisation raisonnée et judicieuse des produits de protection des plantes. »
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En rappel, CropLife est une organisation qui assure le suivi et l’évaluation de la réglementation nationale et internationale pour une protection phytosanitaire éthique et responsable. Par ailleurs, en partenariat avec le Ministère de l’agriculture et du développement rurale, elle assure la promotion des bonnes pratiques agricoles par la formation des formateurs, la formation des intervenants de la filière phytosanitaire, notamment les revendeurs, les vulgarisateurs agricoles, entre autres. Ainsi en 15 ans d’activités locales, CropLife Cameroun a déjà formé plus de 8 000 personnes.
Pour cela, CropLife et d’autres acteurs camerounais de l’agriculture planchent sur « une stratégie de subvention des intrants agricoles pour accompagner les producteurs est en cours d’implémentation avec le concours des différents acteurs du secteur. »
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En tant que gendarme phytosanitaire, CropLife mène une action de communication orientée à la lutte contre la fraude les contrefaçons. Malheureusement les lois et les réglementations au Cameroun, selon les avis des participants, sont obsolètes et nécessitent non seulement d’être nettoyées mais également prospectives.
Augustin Roger MOMOKANA
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