Dschang. Plusieurs élites et personnalités dont l’ambassadeur Joseph Claude MBAFOU, le chargé de mission à la présidence de la république, Barthélémy TEUBOU, le directeur adjoint de l’académie du RDPC, Thomas FOZIN, Hermann HAKAPOKA, vice-président de la section RDPC de Baham, le préfet du département de la Menoua, ITOE Peter MBONGO et le sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, MBELLE EDJENGUELE Max ont pris part au meeting marquant le 40e anniversaire à l’accession de S.E. Paul BIYA à la magistrature suprême.
Chacun, en fonction de son obédience politique ou de sa vision du développement, peut dresser le bilan des 40 années du Renouveau. Cet exercice, le RDPC l’a accompli dimanche à Dschang. Pour certains le Cameroun est un pays prospère, pour d’autres il est au bord du gouffre, et une dernière catégorie se plie au bilan que Paul BIYA dressera lui-même de ses 40 ans de magistère.
Alors qu’ils étaient réunis dimanche 6 novembre en la permanence du parti RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) à Dschang autour d’Emmanuel NZETE, représentant du secrétaire général du Comité central, à l’occasion des festivités marquant le 40e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de S.E. Paul BIYA, les militants ont réitéré leur indéfectible attachement à la politique du renouveau.
« Que la jeune génération sache que naître sous le renouveau est une chance que leurs parents n’ont pas eus ».
Emmanuel NZETE, le Chef de la délégation permanente du Comité central dans la région de l’Ouest, a fustigé l’opposition qui peint tout en noir. Même s’il est entrain de sortir de la scène, il ne voit pas qui d’autre peut remplacer Paul BIYA. « Pour l’instant nous ne trouvons pas d’alternative », a-t-il déclaré, invitant les militantes et les militants du RDPC à déployer plus d’énergie pour convaincre et rallier leur entourage.
« Le parti se porte bien dans la Menoua. Sur l’échiquier politique à l’Ouest, la Menoua occupe une place particulière elle est la seule à avoir offert au RDPC 5 députés sur 5, 6 communes sur 6 ».
Docteur Jean Pierre FOGUI, dans une envolée lyrique particulière, a encensé ce qu’il a qualifié « options » du président Paul BIYA. Il s’agit de rigueur, moralisation, démocratisation, du style nouveau. Il a fait une emphase sur le style nouveau dont le principal marqueur est « le silence éloquent » du président Paul BIYA. Mais l’opposition doit savoir que l’homme du 6 novembre s’est nourrit de Machiavel et d’un Chinois qui dit : « si ce que tu as à dire n’est pas précieux que le silence, tais-toi ! »
Sous la célébration du 40e anniversaire au Pouvoir de S.E. Paul BIYA se cache la volonté du RDPC de conserver le pouvoir, en consolidant ses scores lors des prochaines échéances électorales. Il va falloir non seulement se mobiliser, mais mobiliser aussi les sympathisants et convaincre les militants de l’opposition à rejoindre les rangs du RDPC. Ceci est d’autant urgent que l’on vient d’assister à une réorganisation de l’opposition, à la création d’un nouveau parti politique (Parti du Triangle National) à Dschang bastion du RDPC dans la région de l’Ouest.
« Nous sommes ici pour fêter et célébrer l’homme du 6 novembre. « ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut ».»
Le sénateur, professeur Anaclet FOMETHE s’est appesanti sur les grands projets qui ont façonné le département de la Menoua, pour en faire un pôle économique et un grand carrefour entre les régions du Littoral, l’Ouest et le Sud-Ouest. Il s’agit du bitumage des routes Bamougoum-Dschang et Melong-Dschang. Pour lui, le bilan doit être analysé sous le prime de la « construction nationale, de l’unité, de la paix et de la stabilité. »
« Tout ce qui est fait à l’Université de Dschang, on ne le fait pas pour nous, mais pour lui. Parce que nous sommes ses élites. C’est pour cela qu’il nous a placés là.»
A sa suite et au nom des élites de la Menoua, le professeur Roger TSAFACK NANFOSSO a insisté sur la contribution des élites à la réalisation des objectifs du renouveau. L’élite c’est le soldat de Paul BIYA et à ce titre, le chef de l’État n’a pas à dresser lui-même le bilan de sa présidence.
« Nous devons payer nos taxes, nos impôts. Le Cameroun est un chantier et cette construction a besoin de l’apport de toutes ses filles et fils ».
Dans sa prestation, le professeur BIPELE KEMFOUEDIO a exhorté les militantes et militantes à ne plus se soustraire de leurs obligations fiscales en mettant en avant leur parti politique. Un tel comportement compromet la politique de construction nationale impulsée par le président Paul BIYA.
« Il a maintenu beaucoup de nos fils aux affaires, et, grâce à lui Dschang restera une ville du savoir. Notre université, fruit de la volonté du Chef de l’État en 1993, est une des fiertés du Cameroun ; une des fiertés de l’Afrique centrale ; une des fiertés de l’Afrique ».
Le maire de la commune de Dschang, Jacquis KEMLEU TCHAGBOU a exploré les réalisations du renouveau dans la Menoua. La dernière en date est l’érection de l’hôpital de district de Dschang en hôpital régional annexe. Il exhorte les filles et les fils à élever leurs prières pour que le Seigneur accorde à Paul BIYA de l’énergie pour poursuivre sa mission à la tête du Cameroun.
« Lorsqu’on parle de libéralisme, ça veut aussi dire la liberté d’entreprendre. Lorsqu’on parle du libéralisme communautaire, l’on peut se rendre à l’évidence que la décentralisation est un fait au Cameroun ».
Hermann HAKAPOKA, invité spécial du Vice-président de la délégation permanente du Comité Central dans la région de l’Ouest s’est félicité de cette organisation et surtout du fait que les différentes interventions lui ont permis de confirmer l’harmonie et la convergence de vue entre le leader Paul BIYA et le peuple camerounais.
Augustin Roger MOMOKANA
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