Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 19 janvier 2022.
Zéphirin KITIO, le correspondant dans le département de la Menoua de la télévision Vision 4 a été victime d’un accident de travail jeudi 13 janvier lors de la rencontre Cameroun contre Éthiopie.
Le reporter couvrait le fan zone de Bandjoun lorsqu’après le troisième but des lions indomptables il a ressenti subitement un choc au niveau du genou gauche. Il ne sait pas ce qui s’est passé. Parce qu’il ne se souvient pas avoir reçu le choc d’un objet quelconque.
« Je me suis retrouvé à Bandjoun parce que j’ai reçu comme consigne de suivre les fans zones de la Poule de Bafoussam, d’interviewer si possibles des stars à l’instar du sénégalais Sadio Mane », a confié le reporter à Sinotables.
« Lorsque j’ai ressenti le choc, je me suis écroulé. Le genou était complètement déboité. Des éléments du BIR (Bataillon d’intervention rapide) présents ont intervenu pour remettre le genou dans sa cavité. Après ils m’ont transporté dans leur voiture pour l’hôpital de district de Bandjoun », explique-t-il.
A l’hôpital de District de Bandjoun, le médecin a prescrit l’IRM. Le patient qui n’a pas de ressource nécessaire à demander d’être transféré à l’hôpital de district de Dschang où il est arrivé mardi 18 janvier.
« Lorsque je suis arrivé ici, après avoir analysé le dossier médical de Bandjoun ils m’ont demandé le nécessaire pour plâtrer le pied. Puis ce matin [19 janvier, ndlr] ils m’ont prescrit l’échographie. Ce qui a été fait.J’attends qu’ils interviennent.»
Cet examen a fait constater la rupture d’un ligament essentiel au mouvement du genou. D’où la décision d’une opération, avant de procéder par la suite au plâtrage du pied.
A la question de savoir si son employeur est au courant de l’accident Zéphirin KITIO rassure : « Oui. Ils sont au courant. J’ai reçu quelques coups de fils de Monsieur Bruno BIDJAN et de deux autres. »
Si Zéphirin KITIO a demandé à être transféré à Dschang, c’est parce qu’il a été dans l’incapacité de pouvoir payer 200 000 FCFA pour l’IRM. En plus il a souhaité rentrer dans sa ville d’exercice où il pourrait bénéficier des soutiens moral et psychologique des siens.
Augustin Roger MOMOKANA