Nous sommes obligés de nous posez une question : pour quoi est-ce que nos chefs traditionnels ne délèguent-ils pas des pouvoirs ?
Rarement on voit nos chefs traditionnels se faire représenter à des funérailles par un notable ou un sous-chef, comme c’est souvent le cas lors des obsèques.
Cette volonté d’assurer soi-même ses responsabilités n’est pas sans incident sur la bonne conduite des manifestations où leur présence a été sollicitée et obtenue.
Samedi dernier aux funérailles de papa Antoine, Melekouet-Bassessa, Bafou, dans l’arrondissement de Nkong-Ni, Foguetsop et sa population ont dû patienter jusqu’à 18heures pour accueillir Sa Majesté Fo’o Ndong Kana III Victor le chef supérieur du groupement Bafou.
Ce n’est pas la première fois que l’on assiste à ce type de contretemps qui se justifie, pourtant, par le calendrier chargé de Sa Majesté.
Initialement annoncé à 13h, c’est finalement à 18h que sa majesté et sa forte délégation ont foulé le sol de Melekouet.
Son agenda du jour était particulièrement chargé, mais il aurait dû mettre en mission quelques notables ou sous-chefs, comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit des obsèques.
Augustin Roger MOMOKANA