C’est pratiquement les yeux doux que la CDA (Cameroon debate association) fait aux pouvoirs publics et au peuple camerounais.
Au cours d’une conférence ce lundi 25 novembre 2019, à l’Alliance franco-camerounaise de Dschang, le staff de la CDA a rencontré les journalistes pour leur présenter leur organisation dont la renommée a depuis dépassée les frontières nationales.
C’est que le président Ngankam Douglas et son équipe conduisent depuis quelques mois déjà un projet ambitieux centré sur les déplacés anglophones à Dschang.
Parade signifie projet d’autonomisation des déplacées anglophones dans la Commune de Dschang et ses environs. Il consiste à « l’inclusion et au renforcement des capacités » de ces déplacés dans le but faciliter leur insertion socioéconomique.
Sous cette perspective des nombreuses activités ont déjà été posées, notamment l’initiation d’une centaine des jeunes à l’informatique, et la formation de 50 ambassadeurs du vivre ensemble.
Si les premiers ont, pendant les trois mois de stage de juin à aout, acquis des aptitudes à exercer comme apprentis secrétaires, les seconds sont déployés sur le terrain pour être des porte-paroles de la CDA et du PARADE.
Le projet PARADE bénéficie d’un financement de l’ambassade de France au Cameroun dans le cadre du PISCCA (Projet des sociétés civiles et coalitions d’acteurs). La phase 1 qui s’achève ouvre la porte à la phase 2 du 03 décembre 2019 au 25 janvier 2020.
Pour sa seconde phase qui dont la clôture sera la célébration du 10e anniversaire de la CDA, les activités concernent beaucoup plus l’Oratorium. Il s’agit d’initier les jeunes déplacés à la prise de parole en public et au débat. Les compétitions concernent deux catégories : les juniors (de 14 à 18 ans) et les seniors (de 19 à 25 ans).
Pour conduire cette opération et assurer ses activités traditionnelles d’organisateur de compétitions et sa participations aux compétitions internationales, CDA tend la main au gouvernement camerounais à aux âmes sensibles.
La CDA a participé à plusieurs compétitions sur la scène internationale, notamment en France, au Liban, en Afrique du Sud et au Burkina Faso. Des sorties qui lui ont souvent valu des trophées dont le Cameroun devrait en être fier.
Pour le moment, le principal partenaire de cette association demeure l’Université Senghor. L’Université de Dschang jouant encore à la pucelle. Mais il faut qu’elle se réveille. Car le débat est bénéfique et contribue à la formation morale et intellectuelle de la jeunesse.
Augustin Roger MOMOKANA