
L’abécédaire est un arrêt sur les principaux sujets d’actualité de la semaine, dans un style digeste qui reflète le point de vue de Sinotables.
Ambassadeur LBTG+
Tout un ambassadeur pour promouvoir la dépravation des mœurs. La France est forte, mais pas puissante. Il faut être la France pour réussir une telle prouesse. A quoi peut servir au Cameroun de faire la promotion de l’homosexualité ? Et s’il fallait s’y faire allait-il solliciter la France ? Non ! Le ridicule et le mépris des autres doivent cesser. La France doit apprendre à reconnaitre le droit qu’ont les autres d’être différents, de voir et d’agir différemment. L’on se frotterait les mains si la France venait au Cameroun pour nous encourager à s’approprier de sa technologie médicale, aéronautique, etc. On ne trouverait pas d’inconvénient si la France venait au Cameroun pour partager son savoir-faire dans la construction des ouvrages d’art. Malheureusement elle n’est bonne qu’o nous pervertir, à nous encourager à demeurer en marge de la révolution scientifique et technologique. Comment un État focaliser son développement sur la bêtise ? Le Cameroun ferme la porte à Jean-Marc Berthon ? Cela ne suffit pas. Il devra aller plus loin, traquer les associations qui militent pour cette idéologie inhumaine. Il faut les traquer et retirer leur autorisation (si elles leur ont été données) d’exister en terre camerounaise. Sinon cette même France va se concentrer sur elles par des financements de leurs activités pour que la culture se développement de manière illégale sur notre territoire national. Restez là-bas avec ça !
Binationaux
Un enfant dont l’un des parents est originaire de l’Afrique est un binational. Cela voudrait dire qu’en dehors de son pays de naissance il endosse à la fois les nationalités de son père et de sa mère. Ces enfants vivant dans leur pays de naissance sont souvent sollicités pour défendre le drapeau d’un pays qu’ils ne connaissent que de nom ou trop peu. Et forcément pour lequel ils ont un amour vague. Parfois ils acceptent la main tendue, parfois ils la rejettent. De nombreux talents nationaux ont été sacrifiés au détriment des binationaux. Alors que les camerounais regrettent l’option de Sacha Boey pour la France que pour le Cameroun- il a déclaré « Le Cameroun est mon pays d’origine, mais je ne me sens pas assez proche de lui pour le représenter. Il faut que je connaisse le pays, la culture, ce n’est pas simplement du football. On parle de se battre pour une patrie, donc il faut savoir pourquoi » – le brésilien Neymar Jr explique l’incapacité des pays africains à dominer la coupe du monde du fait de l’option que prennent ses talents binationaux de jouer pour leur pays de naissance. « L’Afrique ne remporte pas la coupe du monde parce que les joueurs africains jouent pour l’Europe. C’est la différence avec nous le Brésil, peu importe où on est formé on préfère défendre le maillot de notre pays. »
Combat
Je ne parle pas des combats de Francis Ngannou et consort, même s’ils comptent comme outils de désaliénation et de désenvoûtement des peuples africains contre la colonisation, je parle du combat politico-économiques contre les gourous occidentaux qui minent nos États. Ces combats sont à la fois internes et externes. Parce que si nous nous limitons à rompre d’avec les contrats imposés pour nous octroyer l’« indépendance », nous n’aurions rien fait du tout. Ainsi nous avons la décolonisation financière et monétaire, la décolonisation technologique et scientifique, la décolonisation idéologique, la décolonisation culturelle et médiatique, et enfin la décolonisation sécuritaire. En ce qui concerne les combats internes, nous devons lutter sans merci contre la personnalisation du pouvoir, la médiocrité et le favoritisme, l’apatridie, l’infiltration et le voyeurisme, la manipulation des nôtres par les puissances occidentales qui trouveraient toujours, si des mesures fortes ne sont prises, une oreille attentive et coopérative auprès de notre jeunesse et de nos associations.
Humanité
L’humanité est remplie de dinosaures dont les actions sont contraires à l’éthique et à l’évolutionnisme. Des personnes que rien ne peut justifier avec forces arguments l’origine de la fortune dont ils dépensent une bonne partie pour détruire l’Homme. Comment les guerres, le réchauffement climatique et d’autres hostilités qui opposent les nations surgissent-ils ? Elles ont pour origine la volonté et la détermination d’une poignée de personnes à contrôler le monde. Pour ce faire ils investissement des sommes faramineuses dans les projets scientifiques, la philanthropie, la danse des Macabées, etc. Comment puissions-nous expliquer le développement de l’industrie humanitaire, l’explosion de l’aide au développement ? Comment comprendrions nous que certains interdisent à d’autres de fabriquer eux-mêmes leurs médicaments ? Comment croire qu’un individu qui travaille dur pour amasser des milliers de milliards dans son pays, donne de l’argent aux pays étrangers alors que dans sa propre ville des êtres humains dorment à la belle étoile parce qu’ils n’ont pas la possibilité d’avoir un logement ? L’humanité n’a plus d’humanisme à cause de ces puissants investisseurs qui achètent tout : la spiritualité, les États et leurs dirigeants, les chercheurs, les médias, la société civile, et tout ce qui peut constituer un obstacle à leur épanouissement. Cet investissement travestit l’humanité. Du fait de notre naïveté ou de notre cupidité l’humanité se trouve à l’ère du mal absolu.
Identité
L’Afrique doit-elle reconquérir son identité ou continuer à papillonner sur les valeurs exogènes? L’identité est ce qui particularise un individu de l’autre. Les us et coutumes, les traditions, la culture sont des indices identitaires des peuples. Sur ce plan, notre continent connait de sérieuses difficultés à cause de la perte de son identité. En Afrique, la démocratie n’est pas étrange. Elle est une réalité, vue sous le prisme des réalités et des traditions locales. Ce sont les importations qui nous ont plongés dans les problèmes. Le respect des ainés a disparu du fait de l’occidentalisation de notre société. Lorsque les Occidentaux imposent leur vision du monde à l’Afrique, il ne s’agit pas de voir le continent devenir comme l’Occident, mais il s’agit d’une stratégie d’endormissement et de domination. Malheureusement pour eux leur école s’est universalisée, l’appropriation des technologies aussi. Tant été si bien que les États qui en ont pris conscience se donnent les moyens non plus seulement de résister, mais de faire reculer ou chuter le maitre d’hier. Faisons confiance à nos us et coutumes, embrassons été étreignons nos traditions. Tuons la religion importée, mettons-nous au travail dans l’intérêt de nos nations et nous sortirons par nos propres forces des fonds marins où nous avons été poussés et maintenus depuis des siècles.
Ocean Gate
Le Titanic est une malédiction car il aura réussi à faire des victimes au XXIème siècle. En effet, le patron d’Ocean Gate, l’Américain Stockton Rush, le richissime homme d’affaires britannique, Hamish Harding (58 ans), l’ancien plongeur et militaire de la marine, le Français Paul-Henri Nargeolet (77 ans), le magnat pakistanais Shahzada Dawood (48 ans) et son fils Suleman (19 ans) – tous deux ayant obtenus la nationalité britannique étaient à bord du Titan. Chacun d’eux a déboursé 250.000 dollars pour faire partie de cette prestigieuse expédition dont l’objectif était une exploration des restes du Titanic. Le Titanic représente l’une des plus grandes catastrophes maritimes du XXe siècle. Pourtant ces richissimes touristes ont décidé d’aller à 4000 mètres en profondeur pour admirer ce qui reste du célébrissime bateau de croisière qui avait sombré en avril 1912 aux larges des États-Unis et du Canada et dont l’épave n’a été découverte qu’en 1985. Cette catastrophe avait causé la mort de 1500 passagers et membres de l’équipage.
Le Titan qui mesure 6,5 mètres a plongé dimanche et devait refaire surface sept heures plus tard. Malheureusement le contact a été perdu moins de deux heures après son départ. Pourtant le sous-marin ne disposait qu’une autonomie de 96 heures en plongée.
Piscine
La piscine est un petit lac artificiel bien aménagé pour accueillir des personnes passionnées de la nage. La piscine du Centre Climatique de Dschang, autrefois, était une référence dans le registre. Elle jouait le rôle de la mer en montagne. C’était une mer sur la montagne. Non seulement on y venait pour nager, mais aussi pour se bronzer sous le soleil. Les noirs aiment aussi se bronzent. Mais dès que nous parlons de piscine, un mythe surgit dans nos mémoires. Nous ne pouvons pas imaginer le nombre de personnes qui y ont pris du plaisir. Nous ne pouvons pas sonder cette cuvette pour savoir combien de couples elle a contribué à créer, combien de couples elle a également brisé, combien de jeunes filles elle a favorisé l’engrossement, combien de jeunes y ont chopé la chaude pisse ou la blennorragie. La piscine est là aujourd’hui toute en paille, crasseuse, moribonde et méchante. Vous blaguez elle vous coupe la peau. Elle est morveuse contre le régime en place. Car ceux qui ne pouvaient pas s’offrir le luxe de Kribi ou Limbé, pouvaient s’y rabattre. Malheureusement, les vampires l’ont mangée. Elle n’existe plus. Puisse le Président de la République décider un jour de la renaissance du Centre Climatique de Dschang !
Toit
« Il pleut sur tous les toits ». L’expression n’est pas de Martin Hongla (milieu défensif des Lions indomptables et sociétaire de Real Valladolid en Espagne), elle n’est non plus de moi qui vous parle. Elle est un patrimoine immatériel de l’humanité pour exprimer notre déception de ceux avec qui nous vivons au quotidien. Ici c’est le Lion indomptable Martin Hongla qui l’a choisi pour envoyer un message de regret à ses patrons et coéquipiers de la fédération camerounaise de football et de l’équipe de nationale de football. Martin Hongla a perdu son papa et l’en enterré presque seul. Heureusement, comme Dieu ne dort jamais, André Onana et le père de Choupo Moting étaient à ses côtés. Sinon l’enfant d’autrui pouvait piquer la crise. Parce que dans ce cas vous vous dites que ces gars-là ne viennent pas à cause de quelque chose dont vous seriez coupable à leurs yeux. On ne vient pas donner de l’argent à l’ami éploré, on vient pour lui apporter note réconfort, pour le rassurer de ce qu’il vit parmi les humaines. Il y a des amis à qui on ne se plait pas à envoyer le message de condoléances, on vient les assister. Samuel ETO’O et tous les autres n’étaient pas là. Il leur a manqué la moindre sens de compassion ou quoi ? Ne me dites pas que tous les autres étaient hospitalisés. ETO’O lui-même a perdu son père non. Si les personnes avec qui il est au quotidien pour le football et ses affaires ne lui apportent pas leurs réconforts, comment va-t-il se sentir ? Non seulement esseulé, mais trahi n’est-ce pas ? Yaaaaaa ! C’est quel genre de Lions Indomptables où on se retrouve seulement pour jouer au ballon sans cultiver l’amour du prochain. Sans devoir assister l’ami en détresse ? Honte à vous tous où vous êtes ! Lorsqu’un groupe fonctionne en pièce détachées ce n’est pas bien car il ne peut y avoir de bons résultats.
Surmédiatisation
Plus d’un demi-siècle après les indépendances, l’Afrique n’a toujours pas de puissants médias préposés à ses causes. Elle est encore honteusement à la source de RFI, BBC, Deutsche Welle, France 24, etc. Ce qui n’est ni acceptable ni tolérable. Le Cameroun et tous les États africains doivent davantage mobiliser les médias pour lutte contre la politique occidentale de l’Afrique. Les médias sont un puissant outil de mobilisation des masses, de lutte contre l’oppression, de promotion de l’éthique. Peu importe leurs idéologie, les médias ont un rôle déterminant dans la nouvelle lutte pour l’émergence d’une continent libéré. Mais pour que les messages trouvent un écho favorable, il va falloir un nouveau leadership impulsé par de nouveaux leaders. Ces nouveaux leaders doivent être capables de donner de tracer de nouvelles voies au continent.