
Nul n’est au-dessus de la loi. Car la loi lorsqu’elle est justement appliquée rattrape tout le monde, y compris les législateurs et les hommes d’Etat malveillants. C’est en tout cas la triste expérience que vit Jacob ZUMA.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 12 juillet 2021.
L’ex président sud-africain Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage, s’est constitué prisonnier mercredi dernier, a annoncé la fondation qui le représente.
Jacob ZUMA a été condamné pour avoir évité obstinément de répondre aux questions d’une commission d’enquête sur la corruption qui a émaillé son mandat à la présidence sud-africaine.
En se rendant à la police, il se plie au verdict et devra passer un an et trois mois dans la prison. Une réédition qui n’a pas plu à ses partisans dont certains sont descendus dans les rues du Kwazulu-Natal ; causant n’incendie et la fermeture des autoroutes N2 et N3. Ils demandaient la libération de Jacob ZUMA.
La condamnation à une peine privative d’un ancien Chef de l’Etat est une preuve qu’en Afrique du Sud loin d’être un instrument aux mains des puissants la justice est un pouvoir véritablement indépendant et équitable.
Comment en est-on arrivé là ? L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été reconnu coupable d’outrage au tribunal et condamné à 15 mois de prison pour avoir défié une décision de justice de comparaître dans le cadre d’une enquête portant sur de nombreux cas de corruption ayant entaché son mandat de 2009 à 2018.
Augustin Roger MOMOKANA / Photo:afrique.le360.ma