Après un premier accord avec IDEE-Afrique, l’AMGED (Agence municipale de gestion des déchets de Dschang) vient de nouer un autre convention de partenariat avec le GADD (Groupement d’appui pour le développement durable).
Le contrat passé le 16 juillet dernier entre l’AMGED et le GADD vise la promotion et le développement de l’agriculture biologique dans le département de la Menoua et ses environs.
Grâce à la production du compost, et les perspectives que la mairie de Dschang donne à la transformation et à la valorisation de ses déchets, l’AMGED multiplie des efforts en vue d faire du département de la Menoua un bassin de production des cultures biologiques au Cameroun.
Ainsi les parties signataires du pacte du 16 juillet 2019 à jouer un rôle majeur en vue de l’atteinte de l’objectif commun.
« La convention est signée dans ce sens où l’AMGED a pour principale mission de transformer les déchets des ménages en compost, tandis que le GADD qui travaille directement avec les agriculteurs a un volet d’activités assez développé sur l’agriculture biologique. »
Selon Barthélémy Ndongson Lékané, il est donc question d’améliorer la qualité du compost en vue de son utilisation efficace pour l’agriculture biologique.
Ainsi l’AMGED s’engage à mettre à la disposition du GADD, avec éventuellement un paiement différé après récoltes, du compost pour son réseau d’agriculteurs biologiques dans le département de la Menoua.
D’un côté comme de l’autre, le rêve d’organiser et de pérenniser « un marché des produits biologiques dans la Menoua » devient évident. Il s’agira de créer au sein du marché de Dschang une zone spécialement dédiée.
« En tant que Commune, notre rôle c’est aussi un rôle d’animation du territoire. Nous travaillons avec toutes les initiatives locales. Que ce soit le GADD, IDEE Afrique, ou bien BIOMAR et bien d’autres, nous sommes appelés à travailler avec eux, et créer une plateforme où les actions peuvent se développer en synergie pour un résultat plus efficace », Barthélemy Ndongson Lékané.
Pour rappel, Le GADD encadre 130 producteurs sur 11 hectares dans leur conversion au bio. Le GADD suit 130 producteurs sur 11 hectares dans leur conversion au bio, et réhabilité six variétés de plantes.
Augustin Roger MOMOKANA