Jeudi 17 mars. Alors que personne ne pouvait l’envisager, le président de la Commission ad hoc régionale d’enquêtes administratives a appelé le directeur de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang pour lui signifier le report à une date ultérieure de la réunion prévue vendredi 18 mars en vue de la désignation du comité de gestion transitoire.
L’heure de la journée était suffisamment avancée pour que tous les membres soient informés du report. Du coup, le vendredi ils sont venus et ont constaté, via une note du directeur au babillard, le renvoi de cette importante assise.
« Euch ! La politique s’est mêlée des affaires de l’Alliance. Il n’y a plus de conseil d’administration. Le personnel va entendre », s’est exclamé un adhérent.
Le compte bancaire de l’association Alliance Franco-Camerounaise de Dschang demeure scellé, à la demande de l’Ambassade de France, qui a dénoncé une mauvaise gouvernance du conseil d’administration dont elle a exigé et obtenu la démission. Aidée par les Camerounais.
Un argument balayé du revers de la main par le conseil incriminé qui a voulu commander un audit indépendant pour prouver le contraire. Option rejetée par l’Ambassade de France. D’avis du président du conseil d’administration chassé, le problème c’est qu’il y a beaucoup d’argent dans les caisses, beaucoup d’argent même.
Il était question pour les membres de se retrouver vendredi 18 mars, sous la houlette de la Commission ad doc régionale d’enquêtes administratives commise par le gouverneur de la région de l’Ouest, de confier la gestion de leur association à un comité transitoire de gestion.
Augustin Roger MOMOKANA
Ce contenu a été publié dans Actualité, Culture, avec pour mot(s)-clé(s) AFCD, Réunion, Commission Ad Hoc, Dschang, Ambassade de France, Cameroun. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.