Le Ministre Dr Jean Pierre Fogui, président de la délégation départementale permanente du RDPC dans la Menoua, a présidé mercredi 6 novembre le meeting du 37e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président Paul Biya. En présence du ministre Momo Jean de Dieu et de nombreuses personnalités dont le préfet du département de la Menoua, Mboke Godlive Ntua.
Plusieurs discours et prestations culturelles ont meublés la journée pour laquelle près d’un millier de personnes : militants et partis alliés ont envahi la place des fêtes de Dschang.
Il s’est agi pour ces intervenants, au rang desquels le ministre Momo Jean De Dieu, d’exposer des arguments pour convaincre la population de Dschang afin que pour les prochaines échéances électorales elle puisse voter pour le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais).
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Les arguments des uns et des autres voguent entre l’échec du président Paul Biya dans la Menoua où Maurice Kamto a été vainqueur, la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, la sollicitation de la création d’une école normale supérieure de l’enseignement technique et d’un Centre hospitalier universitaire à Dschang, entre autres.
Le sénateur professeur Anaclet Fomethe a invité Dschang à voter massivement le RDPC, lors des élections locales, pour pérenniser l’œuvre du Renouveau national, et garantir la cohésion nationale.
Comme pour mettre la population en garde, le Dr Jean Pierre Fogui a martelé que « La Menoua ne se réduit pas à Dschang, l’Ouest ne se réduit pas à la Menoua, comme le Cameroun ne se réduit pas à la région de l’Ouest ». Pour dire que pour attendre de ces réalisations, il va falloir avant tout donner les victoires au RDPC pour lui garantir son éternité.
Et parlant de cette éternité, il est connu que « qui tient Etoudi tient le parlement. Et qui tient Etoudi et le parlement tient le pays »
Le ministre Momo Jean De Dieu, président du PADDEC allié au RDPC depuis la dernière élection présidentielle s’est fendu un argument « comme ça » pour justifier son revirement politique. En tout cas pour ce « repenti », le président est un polygame de 58 femmes. Parmi ses femmes quatre lui sont infidèles et les 54 autres demeurent fidèles. Conséquence, l’époux n’a aucun problème, dit-il.
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Pour dire que c’est les infidèles dont le département de la Menoua qui doivent souffrir. Parce que le mari ayant constaté leur infidélité doit se concentrer sur ses épouses fidèles. Or généralement, c’est quand une femme devient infidèle que le mari comment à s’inquiéter. Il s’en préoccupe au point d’oublier celles qui lui sont encore fidèles. Aucun mari n’aimerait avoir parmi ses femmes une infidèle, tout comme aucun parent n’accepte de voir l’un de ses enfants devenir voleur. Il va se battre, à la mesure de ses possibilités pour le ramener sur le droit chemin, parfois au détriment de tous les autres enfants.
Augustin Roger MOMOKANA