
En entreprenariat il y a ce qu’on appelle créer son entreprise à partir du label existant et non pas partir absolument d’une start up. C’est la franchise.
Pour devenir un franchisé, il vous suffit d’avoir une bonne formation et une expérience, vous êtes passé par une incubation, dans le domaine où vous souhaitez entreprendre.
Après quoi vous consultez la liste des marques ouverte à la franchisation. Le Cameroun n’en dispose pas. Une fois que vous auriez choisi le label qui correspond à vos rêves, vous vous rapprochez de son ou ses dirigeants.
Ainsi en « capitalisant sur le savoir-faire et la notoriété d’une société existante, grâce à un accord commercial et juridique unissant un franchiseur et un franchisé », vous avez la facilité de devenir un entrepreneur florissant.
Prenons l’exemple d’une personne qui voudrait se lancer dans la boulangerie. Elle pourra conclure un accord commercial et juridique avec EMAC ou HANANA qui sont deux labels dont la renommée est connue au Cameroun et au-delà en matière de boulangerie pâtisserie.
La seule obligation pour vous, franchisé, sera de ne pas ouvrir votre affaire dans un rayon pouvant faire concurrence à la maison mère ou franchiseur. En plus, en tant que nouvel entrepreneur vous avez la liberté de choisir votre statut juridique dans la gamme SARL, SAS, SA…
L’entrepreneur peut être porté par l’ambition de reprendre plutôt un fonds de commerce, c’est-à-dire l’emplacement, les biens meubles, etc. C’est courant chez nous au Cameroun. Le calcul est aléatoire. Et il se fera sur la base du chiffre d’affaires et l’avantage que vous bénéficierez, éventuellement, auprès du fisc.
Contrairement à la franchise, vous avez la start up qui est une société innovante en phase de démarrage qui, fort de son riche potentiel, nécessite un apport financier extérieur (souscription au capital social, prêts, etc.) pour assurer sa croissance.
Augustin Roger MOMOKANA