L’évaluation de la phase pilote du projet Makeda-Menoua, pour l’autonomisation de la femme vulnérable dans le département de la Menoua, a été jugé satisfaisant. les parties se sont retrouvées dimanche 20 mars 2022 au Centre de la femme à Dschang. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la recherche des solutions pour le développement durable.
Réunies autour la présidente de Djaili Mbock asbl, Marie-Pierre NYATANYI, du président du conseil d’administration du PIPAD (Projet intégré pour la promotion de l’auto-développement), DONGMEZA Gabriel, et du délégué départemental de la femme et de la promotion de la famille pour la Menoua, et de Madame le présidente du Réseau des femmes de la Menoua, les femmes Makeda bénéficiaires des facilités (financement + téléphone de marque Maraphone) ont présenté, à tour de rôle, le bilan de leurs activités.
Il va sans dire que plus de la moitié des 50 femmes financées ont remboursé les 50% de l’enveloppe qu’elles avaient reçue pour le démarrage de leurs activités génératrice de revenue. Elles sont réparties dans les filières Élevage de volaille, élevage de petits ruminants, fabrication et commercialisation de solution hydro alcoolique, agriculture, commerce de produits vivriers, restauration.
Le leadership féminin passe par l’autonomisation de la femme. Raison pour laquelle l’association de droit belge, Djaili Mbock asbl et son partenaire camerounais, le PIPAD ont mis en place le projet Makeda-Menoua qui bénéficie des financements de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Les 50 projets élus ont reçu un financement cumulé de 7,5 millions francs CFA.
Cette évaluation intervient exactement un an après le lancement le 5 mars 2021, en présence de l’Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun, S.E. Eric JACQUEMIN, du projet. Projet que les porteurs inscrivent sous le sceau de la coopération Sud-Sud.
De l’analyse, un projet pilote ne peut pas démarrer sans de petits couacs. Les porteurs ont relevés quelques dysfonctionnements inhérents à certaines difficultés bien identifiées. Ils promettent de leur trouver des solutions appropriées afin que l’on passe à la deuxième phase du projet. Ils vont du renforcement des capacités en marketing à la consolidation du capital, en passant bien sûr par le recadrage de l’équipe opérationnelle, compte tenu des écarts observés du fait du décès du docteur SANOU SOBZE Martin.
En dehors des bénéfices réalisés, les femmes ont loué l’initiative. Pour les unes, le projet leur a appris à gérer leur argent et de faire des économies. D’autres, par contre, ont découvert les contraintes de l’entreprenariat.
Le Projet- Makeda-Menoua n’est pas uniquement le business. Il a un côté hautement affectif. Ainsi, des élans de solidarité sont manifestés à l’endroit des membres en situation de détresse ou de joie. Celles qui ont eu de nouveau-nés dans la famille ont reçu des gestes à titre de “voir-bébé”, tandis que celles frappées par un malheur ont été assistées. Par ailleurs, les femmes makeda ont été briefées Marie-Pierre NYATANYI sur des notions du thème de la Journée internationale de la femme.
Augustin Roger MOMOKANA
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