
Le Maire de la commune de Galim Elie Saker Tsouongang et ses populations
Galim, 21 juin (Sinotables.com) – La 2ème édition de l’excellence scolaire dans l’arrondissement de Galim, département des Bamboutos, s’est tenue le 16 juin 2018.
« L’élite de demain est le fruit de l’école d’aujourd’hui. C’est pourquoi, en cette circonstance, nous motivons les enfants d’aller à l’école et les enseignants à mieux les encadrer.» Le propos est d’Elie Saker Tsouongang, maire de la commune de Galim dans le département des Bamboutos en présence de la communauté éducative, le 16 juin 2018 sur l’esplanade de la place des fêtes de Galim à l’occasion de la 2ème édition de l’excellence scolaire, phase (I). Une initiative de ses soins en tant qu’élite du terroir.
Pour la circonstance, au niveau de l’éducation de base, 610 apprenants issus des 60 écoles primaires de l’arrondissement qui ont obtenu la note requise ont été primés, les moyennes sont dans la fourchette : 18, 92/20 et 12, o1/20.
Au grade des enseignements secondaires, 171 élèves ont été récompensés, les moyennes sont dans la fourchette : 17, 53/20 et 12,15/20. Aux dires du président du comité d’organisation de l’édition, Me Michel Tetang, avocat au barreau du Cameroun, « Au niveau de l’enseignement secondaire nous attendions 280 lauréats seulement 171 élèves ont eu les moyennes requises. Cela fait un taux de réussite de l’ordre de 61%. Dans cette cuvée, 73 élèves reçoivent le prix pour la 2ème fois, ce qui donne un taux de l’ordre de 54%.
Par rapport à l’enseignement de base, sur 900 lauréats attendus, 610 élèves ont eu la moyenne oscillant entre 12 et 18, 92/ 20. Cela donne un taux de réussite de l’ordre de 67%. Dans cet effectif, nous avons un total de 332 élèves qui reçoivent le prix pour la 2ème fois, ce qui donne un taux de l’ordre de 54%. Nous regrettons qu’il y a 7 écoles publiques au score néant, il s’agit des structures où les élèves ont des moyennes qui sont en dessous de la note requise et minimale (12/20) validée par l’excellence scolaire qu’un apprenant peut obtenir pour espérer bénéficier d’une prime.»
Les champions du jour ont perçu chacun un lot de matériel didactique composé : des cahiers de 288 et 120 pages, règles, bics rouges, gommes, crayons ordinaires, tailles crayons, crayons de couleurs, calculatrices scientifiques, planches à dessein et quelques livres pour les classes supérieures.
Les encadreurs des différents ordres d’enseignement n’ont pas été en reste, c’est ainsi que 7 directeurs d’écoles, 10 meilleurs enseignants, des animateurs pédagogiques et l’inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base ; 10 chefs d’établissements et 10 meilleurs enseignants du secondaire ont reçu chacun un matériel de communication dont au total 41 téléphones portables androïdes. Ce geste en mon sens traduit l’idée qu’on ne peut avoir de bons sujets dans un troupeau que si le berger est lui aussi bon, » confie, Elie Saker Tsouongang. Le montant du coût d’achat du matériel didactique et téléphones portables se chiffre à la somme de 11 millions francs CFA.
Il faut révéler qu’au cours de cette célébration, afin de s’assurer de l’état du confort des bâtiments et salles de classe dans certaines écoles (7) sinistrées de l’arrondissement en cette saison des pluies, la commune de Galim a offert aux responsables de ces structures 700 feuilles de tôles. « Nous avons compris par là qu’il y a lieu de s’assurer que les enfants qui reçoivent les encouragements et le matériel didactique aient aussi à la rentrée scolaire prochaine un cadre appropriés pour s’exprimer, » a déclaré l’édile de la ville de Galim. Par ailleurs deux handicapés moteurs ont reçu, chacun du chef de l’exécutif municipal, un fauteuil roulant à deux roues.
Signalons que selon un directeur d’école, la situation des 7 écoles publiques au score néant mérite quelque attention. A l’en croire, les disparités qui existent entre les établissements supposés bénéficiés de la sollicitude de maire traduisent à suffire les difficultés que certaines structures connaissent, aux rangs desquelles : la pénurie d’infrastructures, l’insuffisance du personnel enseignant, le manque criard de manuel scolaire chez les apprenants et l’indigence des parents, le manque d’engouement pour l’école.
De ce fait, il y a lieu de penser que les résultats qui « nous déçoivent aujourd’hui auraient pu être amoindris si certains élus locaux du peuple, bien connus, s’occupaient en amont » de rechercher des solutions à ces multiples problèmes. Ainsi, la fête de l’excellence qui vise à susciter l’émulation entre les écoles et apprenants devrait être l’aboutissement de tout un processus qui vise à guérir le mal à la racine. En recherchant l’identification des problèmes et la mise en place des solutions appropriées de façon à placer toutes les écoles dans les mêmes conditions d’égalité de chance.
Filbert AZAP NDONGO