En pleine saison sèche, dans un cours d’eau qui expose son fond, deux enfants, tous de mêmes parents, trouvent mystérieusement la mort par noyade. Les faits remontent à dimanche dernier à Bati, arrondissement de Galim, dans le département des Bamboutos.
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA , avec les notes de Carlos NDIÉ, pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 28 janvier 2022.
Il s’agit de Foben Caleb, 20 ans, élève en classe de Seconde F4 au Collège Privé de l’Unité de Mbouda et de Fam Moïse, 11 ans, élève en classe de Cours Moyen 2 à l’Ecole Saint Jean de Bati.
Le drame qui alimente les discussions sous les chaumières et dans l’espace public dans le département des Bamboutos remonte à l’après-midi du dimanche 23 janvier 2022.
Madame Maffo Odette Solange, une habitante de la ville de Mbouda, de passage au quartier Bazingang 1 lieu-dit Damas n’en revient pas.
Selon notre source, ces enfants se sont rendus d’abord dans le jardin familial pour arroser les plants de maïs, avant de prendre la résolution de se baigner dans le cours d’eau “la Mifi.”
Ils y avaient été précédés par quatre autres enfants. Lorsqu’ils se sont noyés, les quatre se sont échappés et ont alerté les membres de la communauté.
Des fouilles systématiques ont été opérées sans succès. Puis au bout de 24 heures, le premier corps de Foben Caleb a été retrouvé. Son inhumation a suivi mercredi. Jour même où sera retrouvée la dépouille de Fam Moïse qui a été inhumé jeudi.
Face à ce double drame mystérieux, Lah Pierre, le chef de la famille endeuillée est entré dans le coma. Petit-à-petit il s’en remet, mais présente des séquelles qui ne seront pas facilement vaincues par les médecins.
Avec Carlos NDIÉ à Bati
Photo: Le Parapheur