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Les gens ne doivent pas abandonner leur village à cause de voleurs de matelas, de câbles électriques et de casseroles. Cela doit cesser, ou malheur à quiconque s’hasardera à s’introduire chez autrui pour lui soutirer un bien.
C’est grave dans les campagnes. Une race d’individus vadrouillent gagnent pas leur vie de manière honorable. Ces fainéants se plaisent à « casser les maisons pour les dépouiller du produit de la sueur de propriétaire.
Samedi 1er mai 2021, le chef supérieur du groupement Foto, prenant part aux obsèques de l’une des forces vices de sa communauté TONLEU TCHABGOU Victor, a interpellé cette race de personnes qui, au mépris des lois, se nourrissent de la sueur de leurs semblables.
Le seul travail que ces gens affectionnent c’est le cambriolage. A longueur des journées ils sillonnent les rues du village, identifient les maisons dont les propriétaires sont en ville. Puis viennent nuitamment, ou si les maisons sont retirées du campement, les dépouillent de tout. Ainsi les lits, les marmites, les câbles électriques, entres autres, sont emportés après le saccage des fenêtres et des portes.
Cet état de choses a fait en sorte que les jeunes se rechignent à investir au terroir s’ils n’ont suffisamment de moyens pour assurer la sécurité de leur domicile. Si alors les cambrioleurs interdisent l’investissement dans les campagnes, il faut craindre qu’à un moment donné de l’histoire les gens refusent de se construire. Cela est déjà courant dans certaines contrées où, malgré leurs poids économiques, certains préfèrent ne pas investir au village.
Sa majesté MOMO SOFFACK 1er a promis la misère à toute personne qui sera cité dans un cambriolage à Foto. L’attention des parents et des chefs de quartier a été attirée afin que chacun prenne des dispositions utiles pour sensibiliser les siens.
Si les gens n’ont plus peur la justice, les voies coutumières seront mobilisées pour sanctionner les personnes qui pratiquent le cambriolage. Lorsque ces voies sont sollicitées, il n’est pas possible pour la personne coupable de solliciter la clémence de la communauté.
Décédé le 19 mars dernier, TONLEU TCHABGOU Victor, dit BAO, cadre au groupe NOUBRU, a été inhumé samedi 1er mai, jour de la fête du Travail. Son employeur et sa famille en ont décidé ainsi, en reconnaissance de sa grande contribution au développement de la société NOUBRU dont il est parmi les employés les plus dynamiques et travailleurs.
Augustin Roger MOMOKANA