Des femmes ont battu le pavé à Buea, Chef-lieu de la région du Sud-Ouest, mercredi 29 août. Elles exigent le retour de l’école, rapporte une vidéo en boucle sur LinkedIn.
Depuis le début de la crise anglophone, en septembre 2016, de nombreuses écoles ont fermé leurs portes ; aussi bien dans la région du Sud-Ouest que dans celle du Nord-Ouest, toutes deux d’expression anglophones.
Les femmes, lors de leur marche pacifique, agitaient des pancartes et des branches de l’arbre de paix en signe d’indignation et de protestation contre la situation d’insurrection dans laquelle sont embourbées leurs régions.
Ces femmes ont choisi la place des fêtes de Buea, sur l’avenue principale qui mène aux services du Gouverneur pour demander aux « forces belligérantes » de trouver une issue à la crise. Ceci en vue de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école.
Il convient de rappeler que les revendications d’avocats et d’enseignants, faute de trouver oreilles attentives en face, ont été récupérées par des citoyens partisans de la division du Cameroun. Depuis de la grève l’on en est pratiquement à une guerre civile.
Tant et si bien que certains unités administratives sont devenus des territoires où il ne fait bon de s’y retrouver. Ce sont Meme, Lebialem, Momo, etc.
Le conflit a déjà fait plusieurs centaines de morts parmi les sécessionnistes et les éléments des forces de défense et de sécurité.
Augustin Roger MOMOKANA