« Le RDPC fait confiance à la jeunesse. Sept d’entre eux figurent sur la liste des 41 candidats au conseil municipal de Dschang »
La rencontre ce mercredi 29 janvier du président de la Commission communale de campagne électorale du RDPC avec les présidents des sous-sections du centre urbain de Dschang avait pour objectifs de galvaniser ces responsables afin qu’ils aillent chercher la victoire y compris dans les rangs des partis de l’opposition.
« Désormais ce n’est plus le Chef de l’Etat qui donne le travail, ce n’est plus le ministre de la santé. C’est le maire qui donne le travail », a souligne le professeur Roger Tsafack Nanfosso mercredi lors d’une séance de travail avec les présidents des sous-sections RDPC du centre urbain de Dschang.
Les hôtes du président de la commission remontent plutôt les griefs des populations côtoyées. Les poubelles qui envahissent la ville, le chômage des jeunes, le refus de certains de voter pour un parti qui n’a guère de souci pour le peuple.
« Le militantisme est une question de foi. Ceux qui exigent de l’argent ne sont pas les nôtre », a répondu le professeur Roger Tsafack Nanfosso à une militante qui bute à enrôler des électeurs à cause des exigences pécuniaires de ces dernières.
L’équipe du RDPC qui siègera au conseil municipal au soir du 09 février a déjà pris la mesure des défis qui l’attendent. Pour dompter l’insalubrité, il sera question d’acquérir des camions bennes, de nouer de nouveaux partenariats pour la gestion des déchets, de renforcer l’effectif et les compétences de l’équipe en charge de l’assainissement.
Outre les partisans du boycott, il y les jeunes qui sont beaucoup plus « épidermiques et fanatiques », selon Etienne Smith Tamankeu qu’il faudra convaincre à se rendre aux urnes le 09 février.
Il s’agit de déployer les arguments concrets pour amener les uns et les autres à comprendre l’intérêt qu’ils ont à se rendre aux urnes, pour accorder leurs suffrages au RDPC qui, contrairement à ses concurrents à un bilan que tout le monde peut apprécier. « Quand la ville est éclairée tout le monde est content ».
Augustin Roger MOMOKANA