
Chargement de la commande du stade d'Olembe
Après le Stade de Japoma à Douala, la Commune de Dschang a entamé la livraison du compost pour la pelouse du Stade d’Olembe dans la banlieue de Yaoundé.
L’AMGED (Agence municipale pour la gestion des déchets) de la Commune de Dschang s’est engagé à fournir 160 tonnes de compost pour la pelouse du stade d’Olembe, à Yaoundé.
En plus de l’agriculture, le compost sert également à verdir des espaces. Sur ce deuxième plan, des entreprises, les particuliers sollicitent suffisamment le compost made in Dschang pour les jardins et les espaces publics.
« Le compost utilisé pour les espaces verts offre des résultats visibles. Vous n’avez qu’à observer le rond-point de la place de l’indépendance ici même dans la ville de Dschang. Les exemples sont nombreux qui justifient la forte demande à laquelle nous faisons face », explique Joël Sagne, le coordinateur du projet MaGeTV (projet de Maîtrise de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets solides ménagers). .
La demande d’Olembe, 160 tonnes, s’est faite à la veille des semailles, moment idéale pour l’épandage du compost sur les sillons. Face à la question de savoir si ces commandes pour les espaces verts ne sont pas susceptibles de provoquer une pénurie ?
« Les producteurs n’ont pas à craindre d’une quelconque pénurie. Nous disposons de suffisamment de compost pour nos clients de quel qu’ils soient », a répondu Joël Sagne à Sinotables.
Ce disant, nous recevons l’information de l’AMGED sur le lancement de la campagne promotionnel du compost. Il s’agit, affirme-t-on de ce côté, de soutenir la politique de promotion de l’agriculture biologique encouragée par la Commune de Dschang.
Pendant la campagne de promotion du compost, le producteur agricole débourse 1500 francs CFA au lieu de 2000 francs CFA pour le sac de 50kg. En plus, en cas d’achat d’un stock important, il est possible que le transport soit assuré par l’agence.
L’activité de compostage initié depuis 2010 par la mairie de Dschang bénéficie du soutien de plusieurs partenaires dont l’Union européenne, Nantes Métropole, Gevalor, Era-Cameroun. Elle fait de Dschang une référence en Afrique, le témoigne les multiples sollicitations tant dans le cadre du partage d’expérience que d’accompagnement.
Ce qui est à regretter c’est l’incivisme de certains habitants qui, malgré les multiples rappels à l’ordre, continuent de jeter nuitamment leurs déchets sur la voie publique. Elles croient faire du mal à qui ? Les maladies liées à l’insalubrité frappent tout le monde.
Augustin Roger MOMOKANA
Photo: AMGED