
Dans un communiqué de presse dont Sinotables a reçu copie, le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Président du comité national d’organisation de la Fête de la Jeunesse, annonce que « la parade du défilé du 11 février 2021 n’aura plus lieu sur l’ensemble du territoire national ».
Le ministre MOUNOUNA FOUTSOU justifie la décision du gouvernement par le relâchement par la population de l’exécution des mesures barrière alors que la pandémie du coronavirus n’est pas encore vaincue. .
En aucun cas le gouvernement pouvait tolérer la tenue de cette grande parade alors des risques subséquents de résurgence et de propagation de la COVID-19 sont plus que perceptibles au Cameroun.
Par conséquent les activités du 11 février tolérées sont celles qui mobilisent un public réduit et donc une faible concentration humaine. Il s’agit des activités prévues dans le village jeunesse. De nombreuses activités devraient être virtuelles. Il s’agit, par exemple, des conférences, etc.
La décision du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique intervient alors que de nombreuses entreprises et associations ont réalisé de colossaux investissements financiers pour l’impression des gadgets devant servir pour la grande parade du 11 février 2021. De même que des parents ont déjà acheté, malgré eux, les tenues du défilé pour leurs enfants.
On se souvient, la pandémie a été annoncée au Cameroun au lendemain de la Fête de la Jeunesse 2020. Provoquant une batterie de mesures dites barrières dont les répercussions se sont étendues jusqu’à la fermeture des campus scolaires dans le souci de respecter la distanciation sociale imposée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement.
« Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique en appelle au civisme de tous, et invite la Jeunesse Camerounaise à rester mobilisée et à continuer à participer activement de célébrations disponibles sur les plateformes virtuelles créées pour la circonstance, notamment à l’adresse www.villagejeunesse.cm », mentionne le communiqué de presse.
Augustin Roger MOMOKANA