
Près de 48 heures après la fusillade qui a ôté la vie à au moins six élèves de Mother Francisca International Bilingual Academy dans la localité de Fiango, à Kumba, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, les Camerounais attendent toujours la sortie de leur président.
#KumbaMassacre
Sur très hautes instructions du Président de la République @PR_Paul_BIYA, j'ai dépêché d'urgence une délégation interministérielle à #Kumba pour présenter aux familles endeuillées le réconfort, la solidarité & le soutien du peuple camerounais tout entier.#Cameroun— Cameroon PM Cameroun (@CameroonPm237) October 25, 2020
La communauté anglophone du Cameroun dénonce deux choses : leur marginalisation par les dirigeants francophones d’une part, et la sécession qui oppose les indépendantistes à l’armée régulière du Cameroun d’autre part.
De nombreux compatriotes ont fait entendre leur voix depuis la survenue de ce massacre, demandant au président de la République de prendre ses responsabilités en mains. Afin que cesse cette guerre qui ruine le Cameroun. #EndAnglophoneCrisis
« Il est grand temps que ça s’arrête. J’en ai assez ! » L’indignation de Charles NJIKAM, militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun participe de la surprise qu’ont les Camerounais de constater que près de 48 heures après le massacre de Kumba ils sont toujours sans nouvelle de leur chef.
Les combats sévissent dans les deux régions anglophones du Cameroun occasionnent les exactions et meurtres de civils par les deux camps. Selon de nombreuses Organisation sur le terrain, la crise anglophone a déjà fait plus de 3 000 morts et forcé plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile.
Augustin Roger MOMOKANA