
Entre le Samuel ETO’O des stades et le Samuel ETO’O président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), il y a une grande différence. Le premier était un artiste du football rond, tandis que le second est un gestionnaire sportif. Et qui dit gestion dit redevabilité, audit, etc.
«Depuis que j’ai pris la présidence de la FECAFOOT, je n’ai jamais touché mes indemnités de fonction qui s’élève à 3.800.000 FCFA le mois, avantages compris. Je voyage partout dans le pays et le monde entier pour promouvoir le football camerounais et l’image de notre pays à mes propres frais Je ne comprends pas pourquoi je suis combattu par mes propres frères qui refusent de voir le football camerounais décoller ».
Samuel ETO’O s’estime combattu par ses compatriotes. Il l’a déclaré lors de son récent séjour à Dakar au Sénégal où il est allé porter le message de Qatar2022 dont il est l’ambassadeur pour la Coupe du Monde 2022 que le pays organisateur.
L’ancien capitaine des Lions indomptables semble ne pas comprendre ce qui se passe depuis le 11 décembre, date de son élection à la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) il est manager. Ils sont toujours pointés du doigt pour leur gestion. Et ce n’est pas toujours signe que ceux qui dénoncent leur management ne les aiment pas.
« Dieu est entrain de guider mes pas dans la gestion de cette FECAFOOT qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’argent de la Coupe du monde revient aux acteurs du football et aux infrastructures », a déclaré le goaléador.
Il s’agit d’une gestion que de nombreux amateurs de football, et surtout ses collaborateurs à la FECAFOOT, ne comprennent peut-être pas encore. Puisqu’elle met un terme à une vieille tradition qui consistait à gérer les retombées de la Coupe du Monde en toute opacité.
Samuel ETO’O se félicite de ce que le Qatar organise la Coupe du Monde en 2022. De sa position d’ambassadeur de cet événement il dévoile ses ambitions : « les présidents des clubs m’accompagnent pour aller proposer leurs équipes aux milliardaires qataris tout comme le PSG en France. Ceux qui négocieront bien n’auront plus assez de problèmes au sein de leurs clubs.»
Si une telle promesse venait être concrétisée, le football professionnel connaitrait des jours meilleurs au Cameroun, notamment avec les joueurs bien payés, la qualité du jeu améliorée, des infrastructures sportives locales construites, etc.
Samuel ETO’O fils a toujours clamé qu’il est à la FECAFOOT pour donner des chances au football camerounais. Cette position n’est pas dubitative, mais ses compatriotes sont très exigeants. Désormais et malgré la position de Guibaï GATAMA, il a les coudées franches pour gérer l’organisation, après que le TAS a mis un terme à la crise judiciaire qui pendait depuis 13 ans.
Le Cameroun affrontera l’Ouzbékistan et le Japon dans le cadre des matches amicaux préparatoires pour la coupe du Monde Qatar2022. « Le Cameroun affrontera l’Ouzbékistan au Goyang Stadium le 23 septembre avant défier la Corée du Sud le 27 au Stade international de Séoul. »
Augustin Roger MOMOKANA / Photo: onzedafrik.com
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