Benjamin ZEBAZE n’est pas qu’un journaliste bavard exposé aux suspensions de la Conseil national de la communication. Il est également un inventeur. Le petit-fils de Johnny Baleng vient de mettre au point un véhicule de type tricycle.
« J’ai entrepris, il y a environ une année, de créer un tricycle de transport avec une capacité de sept places: je vous le présente en vidéos et en photos », écrit le journaliste devenu mécanicien sur sa page Facebook.
Le véhicule qui peut transporter jusqu’à 5 personnes ressemble bien aux tocs tocs nigérians et asiatiques. A la seule différence qu’il est plus robuste et utilitaire. En plus des personnes il peut transporter quelques bagages.
Pour accomplir son entreprise, le juriste devenu journaliste a dû prendre des cours sur la soudure, l’électricité auto, la tôlerie auto, etc. Des enseignements rendus possible grâce à l’internet et aux connaissances du quartier.
« Il a fallu me former : la puissance d’Internet n’étant plus à démontrer, j’ai pu maîtriser des notions « barbares » comme le « calcul de masse », le « centre de gravité », la soudure à « l’arc électrique », le « cordon parfait », dit Benjamin ZEBAZE qui, depuis quelques années déjà, est notables Baleng.
Sur les raisons de cette aventure, l’inventeur signe, « J’ai voulu démontrer, à travers cet exemple, aux jeunes Camerounais, que notre déclin n’est pas une fatalité. Avec de la volonté, des convictions fortes, rien ne peut vous arrêter si vous croyez en ce que vous faites. »
Sa majesté TSOBGY Calvin, le chef du village Baleng, a déjà donné son accord pour le projet. Le prototype sera testé dans ce petit village, en présence des « ingénieurs compétents et surtout indépendants », dit le fils de l’honorable ZEBAZE Siméon.
Augustin Roger MOMOKANA