
Du fait des coutumes et des traditions, le Cameroun n’a pas la même conception et considération de l’expression Genre qu’en France. Le ministre des relations extérieures, S.E. Lejeune MBELLA MBELLA ne s’est pas embarrassé pour le faire savoir à l’ambassadeur de France au Cameroun.
La sortie du ministre des Relations extérieures fait suite à une correspondance de l’ambassadeur de France au Cameroun à travers laquelle il sollicite que notre ministre accorde une audience à M. Jean-Marc BERTHON, ambassadeur français LGBT.
S.E. Lejeune MBELLA MBELLA a rappelé à l’ambassadeur de France au Cameroun que « la position du Gouvernement du Cameroun, sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle au Cameroun est clair et dénudé de tout débat. Il n’est donc pas possible de parler de personnes LGBT+ au Cameroun », a-t-il écrit.
Notre ministre a pris la peine de souligner la disposition légale qui qualifie de crime de Droit commun les pratiques que la France croit devoir promouvoir au Cameroun. Il s’agit de l’article 347-1-Homosexualité, de la loi N°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal du Cameroun.
Alors que le Cameroun est engagé à trouver des arguments solides pour son développement économique et social, la France pense qu’elle ne peut nous apporter que l’homosexualité. Sachant bien qu’elle est un crime puni par la loi, le petit malin de M. Jean-Marc BERTHON consiste à animer le 30 juin 2023 à l’Institut français du Cameroun (IFC) une conférence-débat sur « les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle ».
La position du gouvernement est celle du peuple camerounais pour qui la famille (un père, une ou plusieurs épouses et les enfants) est sacrée.
Augustin Roger MOMOKANA