Cameroun : le porte-parole du gouvernement s’emporte contre Reporters sans Frontières et compagnie.
SINOTABLES
2 min read
A travers un communiqué, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, s’insurge contre certains acteurs médiatiques et de la liberté de la presse.
Selon René Emmanuel SADI, « Dire du Cameroun qu’il s’apparente à une monarchie, dotée d’une justice aux ordres, où prévalent la violence, le secret, le clanisme et la prédation, où le journalisme est un métier dangereux, non seulement est une contrevérité, mais relève d’une instrumentalisation éhontée et à peine voilée » écrit-il.
Le ministre met en cause Reporters sans Frontières, des lanceurs d’alerte, et fait une emphase sur le journal français Le Monde. Il leur rappelle que le Cameroun est un État de droit qui garantit à ses citoyens les libertés fondamentales, y compris la liberté de la presse.
Pour preuves, le foisonnement des associations et les ONG, des partis politiques, des organes de presse « qui, tous mènent librement leurs activités, conformément aux lois et règlements en vigueur dans notre pays. »
Par conséquent, Paul BIYA n’est ni un monarque ni un autocrate. Il doit sa longévité au pouvoir au peuple camerounais qui est souverain. Et s’appuyant sur le retour au multipartisme en 1990, le porte-parole du gouvernement réitère que le Chef de l’État est à la fois un démocrate et un dirigeant épris des libertés.
Quant à l’assassinat de l’animateur de radio, Martinez ZOGO, René Emmanuel SADI tente de le banaliser, en faisant croire qu’il n’est pas différent de ceux qui se passent ailleurs dans le monde. Pour cela il ne saurait remettre en cause les avancés en matière des droits de l’Homme et des libertés.
Néanmoins, le ministre René Emmanuel SADI tient à rassurer le peuple camerounais et l’opinion internationale de ce que le gouvernement est engagé à mettre tous les moyens pour que lumière soit faite sur ce crime crapuleux et odieux.
Augustin Roger MOMOKANA
Ce contenu a été publié dans Cameroun, Société, avec pour mot(s)-clé(s) : Cameroun, Martinez Zogo, État de droit, Assassinat, Libertés, René Sadi. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien
