De nombreuses voient ne cessaient de s’insurger contre un gouvernement qui depuis le début de la crise sanitaire n’avait encore pas trouvé les mots ou le temps pour envoyer un message d’encouragement aux personnels soignants déployés dans la riposte contre la Covid-19.
Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les professionnels de santé sont des soldats en première ligne au front. Pour cela ils méritent la reconnaissance et le soutien tant de la population que du gouvernement.
« Depuis plus de trois mois, vous vous êtes faits remarquer par votre dévouement, votre abnégation et votre volonté sans faille à lutter avec force et énergie contre cette crise sanitaire qui n’a pas épargné le monde entier », écrit Manaouda Malachie, le ministre de la santé publique dans une lettre aux responsables et personnels engagés dans la riposte du coronavirus.
Ce message du ministre de la santé publique intervient, dit-il, au moment où le Cameroun franchit la troisième phase opérationnelle de cette pandémie dont il a une « maitrise assez bonne ». Cela au prix de mille et un sacrifices.
« Je voudrais par ailleurs vous encourager à persévérer dans cette dynamique de travail pour les prochaines phases opérationnelles de la riposte à la pandémie de COVID-19 ».
Le témoignage et la reconnaissance du gouvernement intervient alors que des voix s’élèvent dans les corps des personnels soignants-celui des médecins et celui des infirmiers- pour dénoncer leur traitement par l’Etat. Ils demandent un peu plus d’attention. A l’instar de celui qu’on offre aux soldats en période de guerre ou conflit.
A la date du 24 juin 2020, le Cameroun figure au top 5 des foyers de la pandémie de coronavirus en Afrique. Ses états donnent 12 592 cas confirmés, 10 100 cas guéris, 313 décès, près de 80 000 tests effectués.
Augustin Roger MOMOKANA