
Finie la guerre des chefs, parce que le roi c’est Maahlox!
Dschang, 28 juin (Sinotables.com) – Maahlox est devenu mardi dernier- je dis bien mardi 26 juin- le roi de la musique urbaine au Cameroun. Finies donc les discussions de quartiers. Finie la guerre des chefs, parce que le roi c’est Maahlox!
Maahlox le viber est depuis mardi le roi de la musique urbaine au Cameroun, au terme d’un spectacle que ses nombreux détracteurs annonçaient comme le “fiasco de l’année”. One Love dans une révérence à son roi témoigne : « Beaucoup pensaient que c’était #PaPosy_ble/ Avec DIEU, la foi, la rue! Rien n’est #impossible ».
Le maahlox spirit vient de confondre les réseaux de sponsoring. Selon ces derniers, faiseurs de la pluie et du beau temps, rien de grand ne peut se faire sans eux. Maahlox n’a pas eu de sponsor pour son spectacle dont l’investissement était au-delà de 10 millions FCFA, mais il vient de battre le record et il ne sera pas établi d’ici tôt.
En un mois, celui que certains qualifient de « peste dans la musique au Cameroun » a pris sur lui de briser les vieux codes du showbiz. Organiser un concert dans ce délai, sans sponsor, sans accompagnement des médias, au Palais des Sports à Yaoundé. Il faut s’appeler Maahlox Le viber pour oser le faire.
Oui ! Oser l’impossible. Il s’agit d’une réussite de l’artiste, mais davantage d’une leçon aux millions de jeunes camerounais qui attendent encore de l’Etat providence, ou des « parrains », ou des « sorciers ».
Les pourfendeurs de l’artiste l’ont mis dans le mortier et l’ont pilé ; mais n’ont pas réussi à écraser ni son âme, ni son esprit, ni son corps. Puisque Maahlox demeure debout et avance, la foule avec lui. A présent les maitres chanteurs se couchent pour lui servir de tapis.
Les « sorciers » ont rencontrés sur leur chemin plus sorcier qu’eux. Zi zi me Maahlox hé!!! Disons que cette sortie rappelle une autre osée par un Lady Ponce. La star du Bitkussi avait fait jeter son confrère en cellule pour une histoire de bifaga. Heureusement elle s’était ravisée le même jour.
Le phénomène Maahlox est en marche.
Albert KINFACK (Correspondance particulière)