
La Place de la République à Paris noire de monde
« L’histoire de notre pays, l’histoire de notre continent est entrain de prendre une tournure nouvelle. Ce qui se passe à Paris aujourd’hui est un moment exceptionnel, unique », a déclaré d’entame Maurice Kamto, avant d’inviter son auditoire à l’exécution de l’hymne national du Cameroun.
« Nous allons l’entonner plus fort que jamais, au cœur de Paris», a présidé l’homme politique sorti de prison en octobre dernier, après y avoir séjourné plus de huit mois à cause d’une manifestation jugée illégale par les autorités administratives.
Ça ne se passait pas à Yaoundé, à Douala ou à Bafoussam. Ça s’est passé à Paris, en France. A des milliers de kilomètres du Cameroun. Pourtant Maurice Kamto a rempli la Place de la République à Paris. Un fait extraordinaire, dit-on.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’est pas venu seulement s’adresser aux Camerounais de la diaspora, mais à l’ensemble des Camerounais y compris le gouvernement.
Maurice Kamto s’est fait accompagner par le patriarche Albert Dzongang, Sa Majesté Biloa Effa, Alain Fogue, Me Emmanuel Simh, Mme AWASUM Mispa, Pr Franklin Nyamsi, Ekanga Ekanga Wilfried, Valsero, etc.
« Est-ce que le Cameroun appartient à quelques individus ? Est-ce que nous quémandons notre citoyenneté camerounaise ? Est-ce que ce n’est pas notre patrie ? Alors comme c’est notre patrie nous avons notre contribution à apporter à l’édification de ce pays et que personne ne vous demande jamais de venir vous mettre à genoux pour obtenir… »
Avec son public Maurice Kamto a passé au crible la situation sociopolitique du Cameroun. Non seulement il est très critique vis-à-vis du régime de Yaoundé qu’il accuse d’avoir fraudé les résultats de la présidentielle du 07 octobre 2018, mais surtout il durcit le ton et annonce la poursuite de sa lutte pour la libération du Cameroun.
Cette sortie, qui s’inscrit dans une série à travers les grandes capitales occidentales, intervient 10 jours avant les élections législatives et municipales du 09 février auxquelles le MRC ne se présente pas et appelle les camerounais au boycott.
L’intégralité du discours du président du MRC à Paris
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Augustin Roger MOMOKANA