
Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, René Emmanuel SADI, a dénoncé dans un communiqué « des appels à l’insurrection et au renversement des institutions de la République ». Indexés, les « responsables d’un parti politique ».
Depuis qu’il a annoncé une marche de protestation contre les élections régionales alors que la crise anglophone continue de faire des morts dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, Maurice KAMTO a ses jours comptés.
Le 22 septembre pourra marquer la fin des libertés pour Maurice KAMTO. Même si son nom n’est pas expressément cité par les ministres du gouvernement Chief Joseph DION NGUTE, il va sans dire que l’homme politique, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pourra retourner en prison.
Maurice KAMTO et ses partisans trouveront les forces de l’ordre sur son passage. Le ministre de l’administration territoriale, comme celui de la communication ne voilent pas le visage avant de prononcer la peine qu’encourent cet homme politique qui veut braver la rigueur de la loi.
Augustin Roger MOMOKANA