« Ceux qui me soutiennent parce que je suis engagé pour le changement dans ce pays ne cesseront de me soutenir que lorsque j’aurais dit que je ne suis plus pour le changement dans ce pays. Ils savent que j’ai le droit de réinventer ma façon de mener ce combat, qu’une seule chapelle politique ne détient pas le monopole du combat pour le changement, qu’on peut mener ce combat de mille façons. » Confidence de Christian FOUELEFACK à Sinotables lors d’une entrevue en juin 2021.
Le transfuge du MRC, Christian FOUELEFACK, vient d’annoncer par un post sur sa page Facebook la création d’un parti politique. Il est désormais le président national du Parti du Triangle National (PTN).
« Notre engagement pour le développement, pour la démocratie et pour la paix se fera désormais au sein du Parti du Triangle National) », écrit Christian FOUELEFACK.
L’homme politique a annoncé la création par lui d’un parti politique dénommé Parti du Triangle National à travers une photo posté sur sa page Facebook.
Ce parti aux couleurs (rouge dégradé par un nuage blanc) est une nouvelle offre politique qui s’inscrit sur le triptyque développement, démocratie et paix.
Christian FOUELEFACK, actuellement Maitre de Conférences en Histoire à l’Université de Dschang, était jusqu’à une date récente le Secrétaire départemental du MRC de la Menoua. En cette qualité il a été victimes des tortures politiques, notamment son arrestation le 26 janvier 2019 lors d’une « marche pacifique » à Dschang. Il sera déporté à Yaoundé pour un séjour en prison centrale de Kondengui.
Il a abandonné démissionné en signe de contestation de la décision unilatérale du professeur Maurice KAMTO de ne pas laisser le MRC se présenter aux élections municipales et législatives du 09 février 2020.
Le parti du professeur Christian FOUELEFACK a pour slogan : « Parti du Triangle National : priorité nationale ». Qu’est-ce qu’il apporte aux camerounais comme innovation ? L’homme politique est encore attendu pour dévoiler son projet de société.
En tout cas, pourvu que le Parti du Triangle National qui, comme l’indique sa dénomination, est un parti national et non un parti régionaliste propose aux Camerounais un projet de société pragmatique, une organisation et une gestion démocratique.
« Quitter le pouvoir n’est pas chose facile. Nous le voyons au sein de nos associations où les présidents veulent s’éterniser. Et pourtant, les changements sont plus souvent porteurs de progrès. Il faut davantage travailler pour une culture de l’alternance en Afrique. » Propos de Christian FOUELEFACK.
Augustin Roger MOMOKANA
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