L’agence de régulation des télécommunications (ART) annonce la suspension des numéros actifs non identifiés. Question de soumettre ceux des consommateurs qui ne se sont pas toujours conformés à la mesure prescrite par l’autorité publique de régulation.
Malgré les multiples appels aux utilisateurs de téléphone portable de faire identifier leur carte SIM, il va sans dire que de nombreux Camerounais n’ont pas encore trouvé l’urgence de se conformer à la prescription. Ils ont choisi de rester dans l’anonymat, en dépit de toute menace.
« Sur un échantillon de 16 000 abonnés sélectionnés chez les opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun, seulement 9 950 auraient une identification à jour et conforme à la réglementation. 5 000 sont des numéros non attribués, 800 sont actifs avec une identification « douteuse » et 250 sont actifs sous aucune identification », écrit Ticmag.net.
Les données susmentionnées qui ressortent de la réunion de restitution, par l’ART, du rapport sur l’identification des abonnées publié le 14 avril 2016 à Douala.
L’opération d’identification des abonnés est une mesure sécuritaire aussi bien pour le pays que pour l’abonné: « Il est question de sécuriser le secteur des communications électroniques pour ne pas avoir de mauvaises surprises », explique notre source qui ajoute que « Derrière chaque numéro de téléphones, il doit y avoir une identification formelle, c’est-à-dire noms et prénoms, adresse, type de pièce d’identité, numéro de la pièce d’identité, avec la date d’activation du numéro de téléphone ».
La campagne devrait s’achever à la fin du mois de juin 2016. A cette échéance, le régulateur a prescrit aux différents opérateurs de suspendre toutes les lignes qui ne seront pas identifiées.
Avec Ticmag.net
Momokana Augustin Roger
Sinotables est un journal participatif ! Envie de contribuer? Envoyez votre témoignage à la rédaction de Sinotables via collaboration@sinotables.com, ou info@sinotables.com