Un cadre de l’Université de Yaoundé I, KELLE KING Gabriel Walter, vient d’être renvoyé. Il lui est reproché plusieurs manquements dont le « trafic de notes », le « harcèlement sexuel », et les « malversations académiques ».
« M. KELLE KING Gabriel Walter, matricule 734-734T, contractuel d’administration du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme Administrative mis à la disposition du Ministère de l’Enseignement Supérieur et affecté à l’Université de Yaoundé I, est exclu de cette institution pour corruption, arnaque, malversations académiques, trafic de notes et harcèlement sexuel. »
Ainsi peut se résumer le grief qui chasse de l’Université de Yaoundé le fonctionnaire Kelle King Gabriel Walter. L’homme s’est attaché une réputation insipide dans un univers où les étudiants déjà pas mal de difficultés à s’assumer en tant qu’apprenants.
La décision prise par le recteur de l’Université de Yaoundé I, le professeur, Maurice Aurélien Sosso est fortement saluée dans les réseaux sociaux, « même si elle intervient assez tardivement ». Elle devrait inspirer d’autres recteurs car le harcèlement sexuel, le trafic de notes, et la corruption sont des pratiques très décriées dans les universités d’État au Cameroun.
« Corruption », « arnaque », « malversations académiques », « trafic de notes » et « harcèlement sexuel » sont les griefs qui pèsent sur la tête de KELLE KING Gabriel Walter.
A présent que leur bourreau a été extirpé du campus où il sévissait en toute impunité, les étudiants devront reprendre confiance en l’institution et se mettre au travail. En outre, cela ne devrait pas empêche pas aux victimes de l’ester en justice.
Augustin Roger MOMOKANA