
Un atelier d’imprégnation des représentants des médias en vue de la parfaite couverture de la CAN 2021 s’est tenu mardi dernier au Stade Kouekong, dans la banlieue de Bafoussam.
Plus d’une trentaine de journalistes accrédités et non accrédités ont pris part à cet atelier organisé par le COCAN sous l’encadrement de la délégation régionale de la Communication pour la Région de l’Ouest.
Deux vétérans du journalisme – l’un de la radiotélévision (Geoff NGWA) et l’autre de la presse écrite (Emmanuel Gustave SAMNICK)-, ont dévoilé les incongruités de l’organisation et partagé des astuces pour mieux informer ses lecteurs ou auditeurs de la compétition.
Parmi les incongruités même avec l’accréditation, le journaliste ne peut pas rendre faire un minute by minute. Radio Fussep qui s’employait à partager ces moments avec ses auditeurs l’a appris avec grande déception. Pourtant, cette radio communautaire voulait bien mettre à contribution la langue locale pour que la compétition au niveau de la région ne soit pas seulement celle des gens qui sont allés à l’école.
Ceux qui n’ont aucun problème avec les rigueurs de la CAF sont professionnels de la presse écrite et leurs confrères de la presse en ligne. Puisqu’ils ne font pas de retransmission en direct. Ils n’ont aucune obligation vis-à-vis de la Crtv qui détient les droits de production du signal.
Pour les biscuits, les uns et les autres ont beaucoup appris. Que ce soit des espaces accessibles aux journalistes accrédités, de la préparation des rencontres, des astuces pour la couverture proprement dite des matches, ou des mots-clés de cette couverture : patriotisme et professionnalisme. Selon eux le journaliste camerounais doit se souvenir que la compétition se déroule dans son pays.
Une fois ces informations et conseils engrangés, chaque média non accrédité doit se faire sa petite idée pour ne pas rester dans une CAN dont elle dit qu’elle sera très sucrée.
Augustin Roger MOMOKANA