« Vous ne parlez que de Cu. Vous ne parlez que des euros. Si la première dame vous a fait grâce, méritez ça au moins ! Donnez-lui donc cette dignité (…) ne dit-on pas qu’une bouche qui mange ne parle pas ? Vous êtes en première classe, vous narguez qui ? Vous insultez et vous dites que vous représentez l’Etat ?»
Cet article a été rédigé par Augustin Roger MOMOKANA pour le compte du journal en ligne Sinotables. Date de la mise en ligne 17 janvier 2022.
Le pasteur Chantal YOLOGAZA n’est le seul camerounais à s’indigner du comportement ordurier de certaines compatriotes de la diaspora invitées à la CAN par le Cabinet Civil de la présidence de la République.
Ce sera assurément l’un des feuilletons les plus croustillants des coulisses de cette 33e édition de la CAN 2021 que le Cameroun accueille depuis le 9 janvier et ce jusqu’au 6 février.
Deux dames recrutées comme influenceuses qui débarquent à Yaoundé, sont logés dans un hôtel des plus luxueux et des plus renommés du pays.
« Les bloggeuses de l’Etat ! Les bloggeuses de l’Etat ! Ça veut dire que c’est à ça que ressemble notre Etat. Est-ce que c’est à ça que ressemble la Nation-là qui glorifie Dieu ? Les bloggeuses de l’Etat ».
Influenceuses de l’Etat ou influenceuses d’Etat ? Elles ont surpris y compris ceux qui les ont invités par leurs comportements à la limite scandaleux. De leur langage à l’habillement, en passant par leurs attitudes en solo ou devant un public.
Elles ne ploient leur échine devant personne. Elles sont animés d’une énergie machiavélique qui les pousse à tout exposer : les ébats sexuels avec leurs amants, des danses obscènes la facilité à citer la première dame et le président de la République. On n’avait jamais ni vu ni imaginé cela dans un pays.
« Toutes les femmes savent qu’il est plus difficile de garder un slip que de l’enlever. Il est plus difficile d’être habillé pieusement que de mettre son string dehors. Il est toujours plus difficile de retenir des insultes que de vomir des abominations. Vous ne parlez que de culs. C’est facile non ? »
Chantal YOLOGAZA ne se limite pas à dénoncer ces dames qui ont été remises dans l’avion par la police. Elle lance une pique aux autorités :
« Les bloggeuses de l’Etat ! On ne vous refuse pas de faire venir n’importe qui, mais dites leurs : chères bloggeuses de l’Etat il y a des dignes fils dans cette nation, il y a des dignes fils à la diaspora. Des gens qui font tout pour que ça marche. Vous faites à votre manière. Mais lorsque vous êtes donc devenues des bloggeuses de l’Etat, mais essayez aussi d’être représentatives. Représentez l’Etat dans votre langage, représentez l’Etat dans votre dignité, représentez l’Etat dans votre tenue, représentez l’Etat dans votre verbe. Vous n’êtes pas dans une nation de cochons. »
Ayant copieusement savonné les bloggeuses de l’Etat, le pasteur Chantal YOLOGAZA n’a adressé le moindre message à ceux qui ont sollicité les bloggeuses.
@leboysiwa pense qu’il s’agit d’une faute grotesque. Doigter les commanditaires de cette manœuvre signifie ouvrir le débat sur l’utilisation « grotesque » de la fortune publique. d’autres pensent que le gouvernement doit se justifier.
Pour leur part, les influenceuses de l’État ont effectué une nouvelle sortie vidéo. elles menace de mettre à nue les confidences à elles faite par Chantal YOLOGAZA au sujet de Jean Pierre AMOUGOU BELINGA, tout comme elle recouvrent de cendre Marlène EMVOUTOU.
Augustin Roger MOMOKANA