Dimanche le 23 avril, entre 17h45 et 20h15, dans la salle principale à Montréal, sera projeté « Ma Ville en Héritage » d’Evy Ken Patoudem.
La ville de Dschang fait partie des rares cités sous les feux de projecteurs, du vendredi 20 avril au dimanche 30 avril à Montréal au Canada, de la 39e édition du Festival international Vues d’Afrique.
Pour cause, le film documentaire « Ma Ville en Héritage », une production cinématographique de Evy Ken Patoudem, avec la participation de TV5 Monde, est programmé.
« Ma Ville en Héritage » traite de l’assainissement de la ville de Dschang, précisément de la gestion des déchets biodégradables dont notre ville est un modèle des plus consultés et respectés à travers le continent africain.
Dans le film documentaire de 1h26 min, Patou production fouille et expose le savoir-faire de l’Agence municipale de gestion des déchets (Amged).
Ainsi Joël MOUMBE SAGNE et Barthélémy NDONGSON LEKANE, entre autres, racontent le processus de gestion des déchets qui part de la précollecte participative auprès des ménages, le ramassage des déchets au niveau des dépotoirs, le tri sur les sites, le conditionnement en compost, la commercialisation et l’accompagnement des producteurs agricoles à l’utilisation du compost.
« de nombreux projets pour améliorer la qualité de vie de la population et réduire son empreinte écologique »
Dans ce documentaire, l’on apprend par exemple que le compost fabriqué à Dschang est utilisé dans les plantations paysannes du département de la Menoua, mais aussi en dehors, notamment dans les plantations industrielles du Njombe-Penja et a servi à planter le gazon dans les stades de football de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun.
A la nouvelle de la sélection du documentaire, Barthélémy NDONGSON LEKANE, directeur de l’Amged au moment du tournage, a explosé de joie : « Nous avons ensemble fait du bon travail et je suis personnellement content de savoir que le monde entier peut s’abreuver du fruit de notre initiative commune. Sinotables a été un acteur au premier plan dans la communication et sensibilisation, ce qui a davantage crédibilisé nos sollicitations auprès des partenaires », a-t-il écrit dans une note à Sinotables.
Augustin Roger MOMOKANA