
Crise ouverte entre la France et le Cameroun
Interpellé samedi 22 février au Salon de l’Agriculture par un activiste camerounais du nom THIAM ABDOULAYE alias CALIBRO CALIBRI, le président français Emmanuel MACRON a déclaré : «Je suis totalement au courant et totalement impliqué pour que les violences qui se passent au Cameroun et qui sont totalement intolérables cessent».
Emmanuel MACRON a dénoncé la violence qui sévit dans les régions anglophones du pays.au Cameroun, en l’occurrence la région du Nord-Ouest et la région du Sud-Ouest.
«Je vais appeler la semaine prochaine le président (du Cameroun) Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l’Homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum », a ajouté l’homme d’État français à CALIBRO CALIBRI.
L’État du Cameroun, par la voix du ministre d’État secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand NGOH NGOH a réagi que « La présidence de la République du Cameroun rejette fermement tant les allégations mensongères dudit activiste les propos surprenant du président de la République Française.»
Ferdinand NGOH NGOH a par ailleurs invité les pays amis à « se garder de se laisser instrumentaliser par leur [des activistes] propagande mensongère ».
En réponse à Emmanuel MACRON, de jeunes Camerounais sont venus manifester leur protester devant l’ambassade du Cameroun à Yaoundé contre ce qu’ils qualifient de propos néocoloniaux.
Augustin Roger MOMOKANA