Cohésion sociale : Youth’s Hope procède par des activités d’animation artistiques et sportives.
SINOTABLES
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Social Integration for All (SIA) est un projet initié par l’association Youth’s Hope dans le cadre du partenariat avec APDEL qui bénéficie d’un financement de la Délégation de l’Union européenne pour le projet de renforcement de l’inclusion et de la protection des déplacés internes de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
« Il est question, de façon globale, de renforcer la cohésion sociale entre les personnes déplacées internes (IDPs) et les populations hôte de la Menoua au travers de plusieurs activités : dialogue communautaire, causerie éducative, sport, excursion, animation radiophonique, activités génératrices de revenus…) »
Renforcement de la cohésion sociale entre les personnes déplacées internes (IDPs) et les populations hôte de la Menoua. #animation #art #Musique #theatre #Conte #Dschang #Cameroun pic.twitter.com/ZRmLm1RjCy
— Momokana Augustin Ro (@ARMomokana) April 17, 2023
Le déploiement du SIA, plusieurs activités ont été organisées qui regroupaient aussi bien les personnes déplacées internes que des personnes issues des familles d’accueil. Parmi ces activés un tournoi de football et des activités d’animation sur la création artistique et le karaoké.
Les activités du SIA débutées en novembre 2022 ont connu leur apothéose mercredi 12 avril 2023 par une séance d’animation en la salle des réunions de la délégation départementale du Ministère de L’économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT). Cette séance baptisé Social arts production avait au menu des interprétations musicales, des contes, des dessins, et des témoignages.
« Lorsque je suis arrivé dans cette ville où on parle français alors que je ne sais m’exprimer qu’en anglais, j’ai trouvé une astuce pour ne pas essuyer des insultes. Chaque fois que je me suis rendu au marché, j’ai joué au sourd-muet, jusqu’à ce que j’ai pu m’exprimer un peu en français. Cela a fait que les gens étaient plutôt sympas avec moi. »
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Parmi les jeunes qui se sont démarqués dans cette session, plusieurs étudiants de l’université de Dschang qui, malgré les difficultés d’intégration, réussissent à poursuivre leur intégration extra-académique. Cela n’a pas toujours chose facile, le témoigne BENSEKA Rigobert, un jeune humoriste plus connu dont l’art consiste à donner le sens des choses. Ce qu’il appelle « Sensologie Ethymologique ». Il est en mesure de vous expliquer pourquoi on a dit Camerou-nais et non autres éventualités.
« Nous avons vu à travers les différentes expressions artistiques comment il est possible, à travers l’art, on peut contribuer à renforcer la cohésion sociale. Par exemple dans les sketches on procède par des messages ciblés. Les chansons interprétées sont celles qui véhiculent des messages allant dans le même sens », explique ZEUFACK Joël, le coordonnateur des programmes de Youth’s Hope.
Le quatuor POUOKAM Jonathan, GOCHO KOUEMEN Princesse Joy, YANGO Morgane et Leonel Richy ont servi une interprétation acceptable de « We are the World » de Michael Jackson. KEUKANG Ange Mellina, à travers son conte sur « Ma’a Kati et Mamie Ya », a propagée le message de la cohésion sociale, de la tolérance et du pardon.
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Outre les chansons, le contes, un dessin a littéralement frappé les attentions. Il s’agit d’une réalisation de Claude KONTSOU. Il propose la création à Dschang d’une maison d’accueil pour des personnes sans logement. Même si un tel projet nécessite un investissement colossal, il semble répondre à un besoin réel pour une ville qui accueille de nombreux déplacés internes et d’autres personnes en court séjour et sans moyens de se permettre des nuitées d’hôtel.
« Depuis que Youth’s Hope a commencé ses activités, APDEL a toujours été présent. Nous sommes satisfaits du travail fourni par ce partenaire, notamment du volet sportif que nous avons jugé très satisfaisant. Globalement, Youth’s Hope a bien rempli son cahier de charges. »
Présent à cette rencontre, NGUEKEU Alain le représentant de APDEL a salué l’accomplissement heureux du partenariat entre son organisation et Youth’s Hope, et espéré que les acquis d’aujourd’hui aident les bénéficiaires à mieux s’intégrer et à partager avec ceux qui ‘n’ont pas eu la chance de prendre part à cette expérience de renforcement de l’inclusion et de la protection des personnes déplacées internes des régions de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
Augustin Roger MOMOKANA
