Sa Majesté MOMO SOFFACK 1er était attendu à Douala, dans la région du littoral dimanche 17 décembre 2023. Il est venu et a été accueilli par près de 500 personnes parmi l’importante communauté Foto établie à de Douala et ses Environs. C’était dans un hôtel à un jet de pierre de l’hôtel de ville de Douala 5e.
Au cours du meeting dont l’objet était la 44è édition du Festival Ndwet Nto’oh, les filles et les fils Foto réunis au sein du GEFOD (Général Foto de Douala et Environ) ont mis la main dans la poche. Ainsi, près de 15 millions FCFA ont été enregistrée.
Cette somme en majorité faite des promesses apporte un ouf de soulagement chez les responsables de la communauté. Parce qu’elle leur permet d’oublier la déconvenue de la première réunion qui avait été boudée par le public.
Selon les sources de Sinotables, Douala a parlé, mais elle n’est pas contente. Si elle avait reçu le rapport de la 43e édition du Festival Ndwet Nto’oh, le son de cloche aurait été plus fort. Puisque Douala connu pour être le cœur de la diaspora Foto est désormais derrière Yaoundé.
Yaoundé qui n’a pas encore dit son mot, mais dont la crise qui l’a opposé au Roi fait en sorte que ses membres sont plus que jamais soudés pour relever tous les défis qui se présentent à eux. Pour preuve la mobilisation pour, en un seul tour de table, collecter la rondelette somme de 17 millions FCFA en vue des travaux de finition de leur foyer communautaire.
« Ce dimanche 17 décembre 2023, super meeting Foto autour du festival Ndwet Nto’oh 2024.plus de 400 personnes, près de 15 millions ce soir en termes de promesses et une dynamique qui est définitivement lancée. Je suis content que Douala ait fait un petit peu mieux que Paris. Le plus dur reste à faire. Restons mobilisés ! »
Selon l’expression de joie de Christian FOSSO, le président du Comité général d’organisation du 44e festival Ndwet Nto’oh qui se tient du 2 au 9 mars 2024, la bataille du financement du grand rendez-vous des Foto de l’intérieur et de la diaspora se joue entre Douala, Yaoundé et Paris.
Les gens qui font des promesses savent très bien que la “promesse est une dette”. C’est pour cela que l’année dernière, après le festival dans un village du département de la Menoua, le comité d’organisation avait publié les noms des gens qui font des promesses et tombent dans le sissongho. Certains ont commencé à courir dans tous les sens pour venir donner de l’argent en disant qu’ils avaient voyagé, d’autres qu’ils étaient malades. Si quelqu’un n’a pas il se réserve de faire des promesses.
Augustin Roger MOMOKANA